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NDDL: veillée d'armes pour zadistes et forces de l'ordre

Survols d'hélicoptères et patrouilles d'un côté, appels aux renforts et aux rassemblements de l'autre : gendarmes et zadistes ont peaufiné ce week-end leurs préparatifs avant l'opération d'expulsion des occupants de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, annoncée comme imminente, près de trois mois après l'abandon du projet d'aéroport.

"C'est le calme avant la tempête", résume Lucas, un «brasseur militant» installé au coeur de la zone occupée, qui s'étend sur 1.650 hectares. Mais, «le stress commence à monter» car «on sait qu'ils vont mettre le paquet». L'opération, prévue en début de semaine, doit mobiliser sur plusieurs jours vingt-cinq escadrons de gendarmerie mobile, soit environ 2 500 militaires.

Elle prévoit d'expulser toutes les personnes qui n'ont pas régularisé leur situation, en déclarant par exemple de nouveaux projets agricoles individuels. La quasi totalité des 250 zadistes estimés sur place ne l'ont pas fait, préférant une gestion collective du territoire et la possibilité de mener des projets non agricoles.

Des agriculteurs seront «sur place avec des tracteurs», annonce Vincent Delabouglise, membre de Copains 44, collectif d'organisations agricoles. «Le gouvernement vient mettre le feu sur un territoire où les choses commençaient à s'apaiser», soupire-t-il, disant "craindre le pire». «Il y aura des personnes arrêtées, des habitats détruits. Mais la ZAD ne va pas être rasée. Les gens vont revenir et reconstruire», prévient Camille.

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