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Élevage laitier
On ne peut pas améliorer ce que l’on ne mesure pas !

Pourquoi réaliser le contrôle de performance de votre élevage laitier ? Quentin Loy, éleveur à Vron, témoigne de son intérêt et des avantages que lui procure le suivi de son élevage laitier.

Le contrôle des performances lait permet d’obtenir des données quantitatives régulières, telles que les quantités de lait produites par vache, mais également qualitatives (TB, TP, numérotation cellulaire, taux d’urée). Ces données, tout en étant la propriété des éleveurs chez qui elles sont produites, sont valorisées à plusieurs niveaux. Elles sont, dans un premier temps, exploitées par les éleveurs qui les produisent, pour constituer des bases de comparaison auxquelles chaque éleveur pourra se référer pour tracer ses propres perspectives d’évolution. Dans un second temps, elles permettent d’alimenter les schémas de sélection et ainsi renforcer l’amélioration génétique des différentes races. C’est donc la source de toute activité des organismes de conseil. 

Différentes formules s’offrent aux éleveurs en fonction de leurs besoins techniques, du niveau d’officialisation des données, mais aussi de la main-d’œuvre disponible sur l’exploitation. En effet, les prises de mesures peuvent être réalisées par l’exploitant où un de ses salariés, après une période de formation ou entièrement délégué à l’organisme de conseil.

Quentin Loy, éleveur à Vron, a repris une exploitation qui comptabilisait une cinquantaine de vaches laitières. Aujourd’hui, l’effectif avoisine les 85 vaches. Son installation de traite est équipée de compteurs à lait électroniques, la quantité de lait vache par vache est donc valorisée tous les jours, ce qui pourrait dispenser l’éleveur de faire réaliser le contrôle des performances. Quentin nous explique son choix et les avantages : «le fait d’avoir les taux et la numérotation cellulaire de chaque vache est essentiel dans la conduite de mon troupeau. D’ailleurs, de nouvelles analyses réalisées lors du contrôle viennent étoffer le service et notamment le diagnostic de gestation dans le lait. Les différents résultats pour chaque animal me permettent de détecter en amont les problèmes qui pourraient subvenir et ainsi limiter les frais vétérinaires et les pertes. Les documents fournis par la chambre d’agriculture me permettent de relever facilement la production de mes animaux et l’évolution des taux, mais aussi la qualité via le taux cellulaire. C’est indispensable pour travailler avec le conseiller, cela permet d’œuvrer en précision sur le troupeau, c’est une aide primordiale pour le pilotage de mon troupeau». 

Quentin travaille avec des salariés, ainsi les données issues du contrôle lui permettent d’avoir une vision plus précise du travail effectué en salle de traite et d’harmoniser les pratiques de traite entre les opérateurs pour maintenir un bon niveau de qualité du lait. Et d’ajouter : «la prestation s’adapte vraiment au cas par cas. Elle m’a permis de mieux adapter le service à mes besoins, d’avoir d’autres axes de travail et une autre vision du conseil. De plus, la restitution des résultats est rapide».

En parallèle du contrôle des performances, Quentin Loy a opté pour une prestation de conseil assurée par Claire Leroy, conseillère lait à la chambre d’agriculture. «Grâce aux conseils avérés de Claire, la production laitière a augmenté et la reproduction s’est améliorée. Nous avons également revu le parage des animaux pour améliorer la gestion des boiteries. Enfin, l’élevage des génisses et plus généralement l’organisation du travail ont été revus, pour optimiser les résultats économiques de l’atelier», nous explique Quentin. 

Pour illustrer ces propos, Claire Leroy et l’éleveur ont expérimenté le pilotage de la ration à distance de la mélangeuse, grâce au boitier connecté. Ainsi, à l’issue de chaque contrôle, les résultats via les taux et la production de lait sont analysés et Claire, après un échange avec l’éleveur, contrôle et change la ration à distance.

Enfin, Quentin Loy apprécie les échanges avec les différents interlocuteurs de la Chambre qui lui permettent d’avoir une ouverture d’esprit bénéfique pour progresser.  «Je ne fais pas parti d’un groupe technique mais j’intègre des rencontres techniques par le biais du contrôle de performance lait. On peut se comparer, je sais me positionner par rapport aux autres éleveurs. Sans échanges on avance pas. Grâce à la transversalité des services de la chambre d’agriculture, j’ai ainsi pu faire une demande d’aides PCAE, avec Nicolas Correur pour l’achat de ma mélangeuse et également être conseillé en production végétale», ajoute l’éleveur.

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