Nouveau schéma de fonctionnement de la FDSEA : nouvelle année, nouvelle fédé !
Le nouveau schéma de fonctionnement de la FDSEA se déploie en ce début d’année.

Long, méticuleux, et beaucoup plus introspectif que ce à quoi chacun s’attendait… Voilà ce que l’on peut dire du processus de refonte de la FDSEA, en lien avec la réforme territoriale. En effet, la réforme impulsée dans le cadre de la loi NOTRe (Nouvelle organisation territoriale de la république) a bouleversé les points de repère du réseau Fdsea, jusqu’alors basé sur une entité géographique d’animation qu’était «l’ancien» canton, en procédant à la fusion des circonscriptions électorales du Conseil départemental, et en déléguant des compétences structurantes pour le territoire aux intercommunalités, elles-mêmes renforcées dans leur taille par un processus de fusion. Deux paramètres sont vite ressortis de cette nouvelle donne : d’un côté, les nouveaux cantons n’ont pas une grande cohérence agricole, et de l’autre, il est fondamental pour l’agriculture de se structurer localement pour être en capacité d’échanges avec les intercommunalités. Dans un premier temps, le conseil d’administration de la FDSEA a engagé un chantier de refonte de la carte d’animation, en gardant en point de mire l’interfaçage avec les intercommunalités, la cohérence des systèmes d’exploitation, et la proximité. Cela se traduit par les deux paramètres suivants : la majorité des intercommunalités sont couvertes par une ou la réunion de structures syndicales territoriales et le rayon maximal des territoires est inférieur à 20 km. Le formalisme sera donc le suivant : les assemblées constitutives seront convoquées au cours des prochaines semaines et les syndicats intercommunaux seront ainsi constitués officiellement, par substitution géographique aux anciens territoires. Leurs noms ne sont pas encore fixés pour certains, et il reviendra aux assemblées de se définir.
Réforme des missions et commissions
Si la constitution des nouveaux syndicats territoriaux, qui regrouperont de 70 à plus de 200 adhérents se veut efficace, c’est que ce sera à cette échelle que les réflexions, animations et défenses locales seront portées. En effet, avec les intercommunalités en interlocuteurs, les enjeux à aborder seront aussi pragmatiques que les PLUi, la gestion de l’eau, le développement économique, les voiries, etc. Autant de compétences pour lesquelles il se faudra être uni en proximité et qui renvoie des missions spécifiques aux syndicats territoriaux, en veille dans chaque commune par le délégué communal. Par ailleurs, la refonte de la FDSEA a porté également sur les commissions et les sections. Dans les sections économiques, une adaptation du règlement intérieur entérine quatre sections économiques permanentes : grandes cultures, légumes industriels et pommes de terre, lait (par l’UPLP), betteraves (en lien avec l’ASBS), les autres filières étant animées selon les besoins spécifiques et la densité de la production sur le département. Les sections sociales sont inchangées, et le renouvellement le plus profond réside dans les sept commissions de travail que le conseil a voulu fixer en considérant leur priorité pour le devenir de l’agriculture dans le département : gestion de l’entreprise agricole (volet social, fiscal, assurantiel), dégâts aux cultures, environnement, agriculture durable et agriculture biologique, image de l’agriculture et communication, aménagement du territoire et urbanisme, diversification et création collective de valeur ajoutée. Pour chaque section et commission, un ou plusieurs délégués territoriaux seront désignés par leurs pairs pour participer aux travaux, et les présidents siégeront au Conseil d’administration qui sera renouvelé après l’assemblée générale de la FDSEA. Programme chargé d’ici cette échéance qui aura lieu le vendredi 16 février 2018. Retenez vos dates !