Coopération
Nouveaux silos, séchoir et agronomie : Sana Terra muscle ses capacités
Lors de son assemblée générale le 8 décembre à Lamotte-Brebière, Sana Terra faisait le point sur la campagne 2024-2025, et sur les perspectives. Il était question d’investissements, d’essais agronomiques, et d’un point de contexte pour la filière pommes de terre.
Lors de son assemblée générale le 8 décembre à Lamotte-Brebière, Sana Terra faisait le point sur la campagne 2024-2025, et sur les perspectives. Il était question d’investissements, d’essais agronomiques, et d’un point de contexte pour la filière pommes de terre.
2024 était une récolte à oublier, mais le jeu des assemblées générales force à s’y replonger. Chez Sana Terra, qui conviait ses adhérents le 8 décembre dans ce cadre, 190 000 t de céréales «seulement» était collectées, à 80 % du blé, soit 17 % de moins qu’en 2023. «Avec 75 qx/ha de blé en moyenne, c’était notre plus mauvaise récolte depuis 2016», rappelle Pierre Delignières, son président. «Les facteurs les plus discriminants étaient le PS (poids spécifique), et l’ergot du seigle, très difficile à trier», ajoute Jean-François Florin, le directeur. Le stockage était aussi complexe. «Les insectes ravageurs sont de plus en plus difficiles à gérer, car nous n’avons plus de solution chimique autorisée. Nous traitons par fumigation à la phosphine (PH3).»