Aller au contenu principal

Ou peut-on encore acheter fleurs et végétaux ?

Malgré le confinement, fleuristes, jardineries, marchés ont le droit d'être ouvert sous certaines conditions.

Les fleuristes peuvent accueillir du public jusqu’à dimanche soir et devront ensuite se consacrer à la vente à distance avec livraison ou retrait en magasin.
Les fleuristes peuvent accueillir du public jusqu’à dimanche soir et devront ensuite se consacrer à la vente à distance avec livraison ou retrait en magasin.
© Pixabay

A l'occasion d'une conférence de presse du gouvernement le 29 octobre, le Premier ministre Jean Castex a précisé la liste des établissements exemptés des mesures de fermeture administrative pour les établissements recevant du public. « Resteront ouverts par rapport au confinement de mars, tous les commerces de gros, les magasins et jardineries afin que les professionnels puissent continuer de s'approvisionner », a-t-il notamment annoncé.

La situation des horticulteurs vendant en direct n'a pas été précisée, ce qui inquiète leur interprofession. Plus tôt dans la journée, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a annoncé que les marchés « couverts ou de plein vent » resteront eux aussi ouverts. Toutefois précise-t-il au micro de la radio RTL, « il pourra y avoir, comme dans le cadre du premier confinement, une décision préfectorale dans le cas où cela ne se passerait pas bien ».

D'autre part, à l'occasion de la Toussaint, Gabriel Attal a annoncé que « les fleuristes ne fermeront pas comme les autres commerces [le 29 octobre au] soir, mais resteront ouverts jusqu'à dimanche soir et les Français pourront fleurir les tombes de leurs proches ».

« Un reconfinement à géométrie variable »

Si les fleuristes peuvent accueillir du public jusqu’à dimanche soir, ils devront ensuite se consacrer à la vente à distance avec livraison ou retrait en magasin. En revanche, les jardineries « restent sur le modèle du premier confinement », indiquait l’interprofession de l’horticulture, de la fleuristerie et du paysage (Val’hor) le 29 octobre. C’est-à-dire qu’elles peuvent rester ouvertes grâce à leur rayon animalerie et/ou alimentation générale, à moins que le gouvernement fasse marche arrière sur ce point.

Les professionnels peuvent continuer à retirer leurs commandes chez les grossistes, tandis que les entreprises du paysage « peuvent poursuivre leur activité », précise Val’hor. Quant aux producteurs détaillants, ils sont « a priori » dans la même situation que les fleuristes, à moins de commercialiser également des produits alimentaires, auquel cas ils devraient pouvoir garder leurs portes ouvertes.

En revanche, la situation est plus floue pour les pépiniéristes, horticulteurs et producteurs de fleurs coupées : « Nous allons tout faire pour que soit maintenue la remise en production, notamment chez les producteurs pour les végétaux de printemps », signale Val’hor.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout {nom-site}.

Les plus lus

Chaque année, environ 10 % des fermes du département de la Somme font  l’objet d’un contrôle administratif, ce qui apparait relativement faible selon  l’administration départementale.
«Trop» de contrôles chez les agriculteurs ? La DDTM répond

Lors de la session de la Chambre départementale d’agriculture de la Somme du 19 mars dernier, l’administration départementale…

Présentation des Prim'holstein.
Les vaches Prim’holstein, les stars de la Foire agricole de Montdidier

Le lundi 1er avril avait lieu la traditionnelle Foire agricole de Montdidier, avec de nombreux exposants. Parmi les…

Gros rendement pour la campagne 2023-2024 de collecte des pneus

Au cours de l’hiver, pendant trente jours, 370 exploitations agricoles de la Somme ont participé à la collecte des pneus…

dégâts sanglier approche affût 1er avril
Le tir du sanglier ré-autorisé à partir du 1er avril

La préfecture de la Somme a décidé de prolonger la période de chasse du sanglier dans la Somme sous conditions en modifiant l’…

Quatre kilomètres de haies pour protéger un captage d’eau

En s’associant à un partenaire privé, Christophe Desmis, un agriculteur du Santerre, fait le pari de planter quatre kilomètres…

Le retard pris dans les semis inquiète la CGB comme l’Institut technique de la betterave (ITB) avec un risque «jaunisse»  fort cette année.
Des premiers semis de betteraves sous un ciel nuageux

C’est toujours dans l’attente d’un contingentement des volumes de sucre importé d’Ukraine et de l’autorisation de certaines…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 9.90€/mois
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Action Agricole Picarde
Consultez les versions numériques de l'Action Agricole Picarde et du site, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de l'Action Agricole Picarde