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Plan biodiversité : 150M€ pour les services rendus par les agriculteurs

Lors d’un point presse organisé en amont du comité interministériel de la biodiversité, le 4 juillet, Diane Simiu, conseillère technique écologie au cabinet du président de la République et du premier ministre, a annoncé, conformément aux engagement de campagne d'Emmanuel Macron, des budgets pour rémunérer "le service rendu à la nature" par les agriculteurs. Quelque 150 M€ seront débloqués via les Agences de l'eau d’ici 2021. Interrogé par AgraPresse sur l’origine des financements, Nicolas Hulot explique qu’«il y a des priorités sur lesquelles il va lever le pied afin de réorienter» les enveloppes disponibles. Diane Simiu promet par ailleurs que le gouvernement défendra ce type de paiement afin qu'il soit fortement développé dans la nouvelle Pac. « On parle moins de ce que les agriculteurs font pour protéger la biodiversité (que des phytos, NDLR), regrette-t-elle. Les haies, les couverts végétaux, la préservation des prairies, la restauration des marres et des zones humides… sont des refuges pour la biodiversité importantes. Nous voulons rémunérer les agriculteurs pour ces services rendus à la nature. ».

Objectif «zéro artificialisation»

Ce plan lance l'ambitieux objectif "zéro artificialisation net" des sols. C'est à dire qu'il faudrait a minima compenser les surfaces grignotées par le béton en "désartificialisant" celles laissées à l'abandon, ou friche. Le plan espère renforcer le pouvoir des préfets pour contrôler les plans d’urbanisme, et le gouvernement mise sur le projet de loi Elan pour inscrire dans la loi une obligation pour les collectivités de lutter contre l’étalement urbain et favoriser la densification. Justine Roulot, conseillère en charge de la biodiversité, de l’eau et de la mer auprès de Nicolas Hulot, ajoute qu'un groupe de travail sera lancé avec toutes les parties prenantes de l'urbanisation pour identifier les modèles économiques qui favorisent le recyclage foncier. Diane Simiu, conseillère technique écologie au cabinet du président de la République et du premier ministre, rappelle lors d'un point presse en amont de la réunion des ministres, que la France perd l’équivalent d’un département tous les huit à dix ans, malgré les lois successives votées depuis près de quinze ans. "Aujourd'hui, 58% de la construction se fait par l’artificialisation des sols», assure-t-elle.

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