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Plan de relance : être prêt pour le 4 janvier !

Deux dispositifs d’aide à l’investissement pour les exploitations agricoles ouvrent à partir du 4 janvier prochain dans le cadre du Plan gouvernemental de relance. La Chambre d’agriculture de la Somme propose son expertise pour aider les agriculteurs à en bénéficier.

Parmi les matériels éligibles, on retrouve les buses, broyeurs, désherbeurs mécaniques, électriques, thermiques ou robotisés, guidages, pesée, couverture de fosse,  matériels d’épandage de précision ou permettant la localisation…
Parmi les matériels éligibles, on retrouve les buses, broyeurs, désherbeurs mécaniques, électriques, thermiques ou robotisés, guidages, pesée, couverture de fosse, matériels d’épandage de précision ou permettant la localisation…
© Arvalis

Il faut se tenir prêt, parce qu’il n’y en aura pas forcément pour tout le monde… À partir du 4 janvier 2021, deux nouveaux dispositifs sont ouverts aux exploitations agricoles pour leur permettre de bénéficier d’un accompagnement financier pour investir dans le cadre du plan de relance. Ces deux dispositifs concernent «la conversion des équipements pour réduction des intrants» et «l’adaptation au changement climatique». Pour les solliciter, la demande devra s’effectuer via une plateforme en ligne, par télédéclaration.

Différents matériels éligibles
En ce qui concerne le dispositif «Conversion des équipements pour réduction des intrants», le taux de subvention d’un matériel peut être compris entre 20 à 40 %, avec un plafond fixé à 40 000 €. Parmi les matériels éligibles, on retrouve les buses, broyeurs, désherbeurs mécaniques, électriques, thermiques ou robotisés, guidages, pesée, couverture de fosse, matériels d’épandage de précision ou permettant la localisation…
Pour le dispositif «adaptation au changement climatique», et qui permet d’obtenir une subvention pour des matériels tels que rampes d’irrigation, programme d’arrosage, gouttes à gouttes, dispositifs de protection contre la grêle ou le gel, stockage de l’eau de pluie…, le taux de subvention peut atteindre 30 %, avec un plafond de 40 000 €. Si d’autres dispositifs doivent prochainement voir le jour, ces deux dispositifs concentrent encore aujourd’hui «entre 70 et 80 % des appels que l’on reçoit sur le sujet», constate Romain Six, référent «Plans de relance» à la Chambre d’agriculture de la Somme. Enfin, si le champ des possibles est large, quelques écueils sont toutefois à éviter : aucun bon de commande ou devis ne doit être signé avant le dépôt du dossier ; matériel d’occasion et main-d’œuvre ne sont pas éligibles ; un dossier est à déposer par mesure d’aide.

Conseils et accompagnement
Pour accompagner les agriculteurs susceptibles de faire appel à ces dispositifs, la Chambre d’agriculture de la Somme a mis en place un service dédié, comme l’expliquait en milieu de semaine Romain Six : «Dès que nous avons eu connaissance des annonces liées au plan de relance, les agriculteurs de la Somme ont été contactés par mail pour connaître leurs projets d’investissements». Suite à ce premier envoi réalisé mi-novembre, quelque 300 réponses ont été reçues. Fin de semaine dernière, sitôt réception des éléments des cahiers des charges des dispositifs «conversion des équipements pour réduction des intrants» et «adaptation au changement climatique», une relance a été réalisée auprès de ces agriculteurs les invitant à prendre rendez-vous avec l’un des cinq conseillers «Chambre» mobilisés pour la réalisation des dossiers (cf. carte). Ceux-ci sont aux côtés des demandeurs pour à la fois apporter une expertise technique sur le choix d’un matériel, vérifier l’éligibilité du dossier ou encore réaliser de A à Z la demande d’aide.
Le jour du rendez-vous avec un ingénieur-conseil de la chambre d’agriculture, l’agriculteur devra être muni d’un devis détaillé du matériel qu’il souhaite acquérir, des statuts de l’entreprise, d’un extrait K-Bis et d’une pièce d’identité. «C’est finalement assez simple», constate Romain Six. Dès réception d’un mail de confirmation du dépôt du dossier, l’achat peut être effectué. Toutefois, souligne Romain Six, «cela n’indique pas le montant de l’aide et qu’il soit garanti».

Permanence et numéro vert
Pour les agriculteurs, n’ayant pas encore sollicité le dispositif d’aides, une information plus générale leur a été envoyée, via la base de données de la Chambre d’agriculture de la Somme et sa messagerie technique. Et il n’est pas trop tard. Romain Six l’assure : «Il est encore temps de s’y intéresser.» Un numéro vert est en ligne pour répondre aux questions en suspens (09 80 80 86 81). Car pour le référent «Plans de relance» de la chambre d’agriculture, «cela reste une belle opportunité, même pour des projets de grande envergure».

 

Deux appels à projets pour la pêche et l’aquaculture

La ministre de la Mer, Annick Girardin et le ministre de l’Agriculture, Julien Denormandie, ont annoncé le 22 décembre l’ouverture des deux premiers dispositifs du volet pêche et aquaculture de France Relance. Avec ces appels à projets, le gouvernement veut «accélérer le développement d’une pêche et d’une aquaculture durables et innovantes, contribuant à la compétitivité de l’ensemble de la filière», indique un communiqué cosigné des deux ministères.
Le premier appel à projet, qui sera lancé fin janvier 2021, a pour objectif d’accompagner les acteurs de la pêche et de l’aquaculture qui souhaitent investir dans le domaine du développement durable.
La première vague de l’appel à projet est dotée d’un budget de 15 millions d’euros. Les dossiers pourront être déposés dès fin janvier et seront sélectionnés au fil de l’eau. Une deuxième vague sera lancée courant 2021.
Le deuxième appel à projet vise à améliorer la performance énergétique ou environnementale des navires et bateaux des filières de la pêche et de l’aquaculture. Les dossiers pourront être déposés de début 2021 jusqu’à fin avril 2021 pour une sélection des dossiers à l’issue de la période de dépôts. Cet appel à projet est doté de 15 millions d’euros.

 

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