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Pôle technique Semences de Picardie : le programme d'essais adapté

Les difficultés de récolte sont un frein au maintien de la production de semences de graminées.
Les difficultés de récolte sont un frein au maintien de la production de semences de graminées.
© AAP

Réunis à Amiens le 24 février, les représentants des multiplicateurs de semences, de la SFP (Semences fourragères de Picardie), de Benoist Sem, de la Fnams et de la chambre d’agriculture de la Somme, mem­bres du comité de pilotage du pôle technique Semen­ces de Picardie, ont déroulé le programme d’expérimentation 2013-2014 pour en partager les principaux résultats et ajuster celui de l’année en cours.
Plusieurs essais désherbage ont été menés à savoir deux en ray grass anglais, deux autres en fétuque élevée sous couverts en céréales et en pois, un essai en vesce en post-levée. S’ajoutent les premiers suivis de campagnols en parcelles de multiplication, le suivi rouille sur ray grass anglais et un essai régulateur.
Pour l’année en cours, les essais désherbage en ray grass anglais ont été reconduits avec objectif d’observer le comportement et de mesurer le rendement. Sur la remarque d’un participant, pour cet essai désherbage, il a été décidé de ne plus utiliser Fénova sur le critère de la sélectivité.
Reconduction également des deux essais désherbage en fétuque élevée, en semis sous couvert et en sol nu en fin d’été, de l’essai désherbage de la vesce en post-levée, du suivi de la rouille sur ray grass anglais et de l’essai régulateur avec mesure d’effet sur le rendement.

Les difficultés de récolte
Au cours du tour de table, plusieurs participants ont souligné que l’un des freins au maintien de la production de semences de graminées dans les assolements tient aux difficultés à récolter ces cultures. Celles-ci sont souvent d’ordre psychologique notamment quand elles se télescopent avec la récolte du blé. «Pourtant, il est possible de récolter des graminées par temps humide quand ce n’est pas possible pour le blé mais le multiplicateur ne s’en persuade pas», a indiqué l’un d’entre eux. «De même, quand il fait bon à moissonner, le blé a la priorité sur les graminées qui, du coup, ne ‘passent’ qu’à la fin de la moisson», relève un autre.
Jean-Paul Janson, ingénieur régional à la Fnams, a lancé la question de savoir s’il fallait orienter la mission du pôle technique sur ce thème. Il reviendra au prochain comité de pilotage prévu fin mai d’en décider pour l’année prochaine. Un appel est lancé aux multiplicateurs de graminées fourragères qui s’intéressent à la technique et qui aimeraient rejoindre ce comité de pilotage. Il suffit pour cela qu’ils se fassent connaître auprès de leur technicien d’établissement.

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