Pour l’agriculture de la Somme, un 1er mai férié mais pas chômé
En ce jour du 1er mai, on a demandé à l'outil d'intelligence artificielle (IA) ChatGPT de décrire la journée-type d'un agriculteur de la Somme installé en polyculture-élevage exploitant 150 hectares et un troupeau de 80 vaches laitières.
En ce jour du 1er mai, on a demandé à l'outil d'intelligence artificielle (IA) ChatGPT de décrire la journée-type d'un agriculteur de la Somme installé en polyculture-élevage exploitant 150 hectares et un troupeau de 80 vaches laitières.

Dans la campagne picarde, le 1er mai ne rime pas avec repos pour tout le monde. Pour un agriculteur de la Somme exploitant 150 hectares en polyculture-élevage avec un troupeau laitier d’environ 80 vaches, la journée est bien remplie, férié ou pas.
5h45 – Traite et soins au troupeau
La journée commence tôt. Avant même que le soleil se lève, direction la stabulation pour la première traite. Avec 80 laitières à gérer, la routine de traite prend entre 2 et 3 heures, nettoyage compris. Après la traite, on enchaîne avec la distribution de la ration, un mélange soigneusement préparé en fonction de la lactation, et on vérifie que tout le monde se porte bien (boiteries, chaleur, vêlages éventuels…).
9h – Surveillance des cultures et interventions ciblées
En ce 1er mai, les pommes de terre plantées mi-mars sont levées ou en train de lever. Il faut surveiller la pression des doryphores et le désherbage mécanique ou chimique selon les conditions météo.
Le lin commence à sortir de terre, la betterave aussi. On vérifie les levées et l’état sanitaire des jeunes plants. Un désherbage peut être envisagé si ce n’est pas déjà fait.
Du côté du blé, on est souvent entre les stades épi 1 cm et dernière feuille étalée selon la variété et la précocité. Un apport d’azote peut encore être envisagé si besoin, ainsi qu’un suivi fongicide (rouilles, septoriose), surtout après des jours humides.
11h – Entretien du matériel
Un œil sur le tracteur, un autre sur le pulvérisateur : c’est le moment idéal pour graisser, resserrer, et préparer les outils pour la suite des travaux. Si la météo est capricieuse et que les terres sont trop humides pour passer, on en profite pour bichonner le matériel.
12h30 – Pause déjeuner rapide
Un passage express à la maison. Un bon repas, un café, puis on repart.
"En agriculture, les saisons dictent le rythme plus que le calendrier. Le 1er mai est férié pour beaucoup, mais pour un agriculteur, c’est juste un jeudi en pleine montée de sève"
14h – Un peu d’administratif et des commandes à passer
En début d’après-midi, c’est souvent le bon moment pour passer des appels (coopérative, vétérinaire, conseiller) – l’IA semble oublier à ce instant que nous lui avons précisé que nous sommes le 1er mai -, commander les produits manquants (engrais, semences pour les prairies à regarnir, produits phytos…), et avancer sur la paperasse : traçabilité, registre phytosanitaire, factures.
16h – Deuxième tournée aux champs ou aux animaux
Retour aux champs si la météo le permet : un passage au pulvérisateur pour une intervention ciblée, un tour d’observation ou un semis de prairie temporaire après une luzerne. Sinon, on passe voir les génisses, les veaux, et on refait un tour aux vaches.
17h30 – Deuxième traite
Deuxième traite de la journée, même rituel qu’au matin. Le lait partira demain à la laiterie. C’est aussi un moment d’observation pour détecter les premiers signes de problèmes sanitaires ou nutritionnels.
20h00 – Fin de journée (ou presque)
Une fois les animaux couchés et les derniers coups d’œil donnés aux parcelles, la journée se termine. Le 1er mai n’aura pas été plus léger qu’un autre jour, mais il aura été productif.