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Syndicalisme de demain, corps intermédiaires ou encore féminisation syndicale… Des sujets abordés lors du congrès.

La délégation samarienne au 73e congrès de la FNSEA.
La délégation samarienne au 73e congrès de la FNSEA.
© D. R.



La FNSEA s’inscrit en mode projet, @reseaufnsea2025, pour mieux répondre aux attentes du monde agricole et à son évolution. Un projet stratégique qui doit allier proximité et adaptabilité, où le syndicalisme de demain doit trouver sa place dans une économie et un monde qui bouge.
Qui dit économie, dit compétitivité, thématique justement de l’intervention de Laurent Degenne, président de la FRSEA des Hauts-de-France. «Notre position frontalière nous place en concurrence directe avec nos voisins européens, en particulier belges, et nous sommes aux premières loges pour constater, avec désarroi, les écarts de compétitivité et d’entrepreneuriat entre nos deux pays. Comment les Belges font-ils pour venir louer des terres en France, produire des pommes de terre, les ramener chez eux et rester compétitifs ? Nous ne luttons pas à armes égales.» Il est temps que les choses changent.

Les corps intermédiaires
Les corps intermédiaires ont été mis à mal sous le mandat présidentiel d’Emmanuel Macron et par le mouvement citoyen des «gilets jaunes». «Le philosophe Pierre-Henri Tavoillot a souligné le fait que, en France, on délibère trop et, au final, quelles décisions sont prises ? Je suis assez d’accord avec lui, quand il dit que la démocratie participative usurpe le peuple. Le “je“ remplace le “nous“. C’est là justement que notre réseau, symbole d’une démocratie représentative, prend tout sens, avec un objectif commun, faire avancer notre agriculture», souligne Denis Bully, secrétaire général de la FDSEA 80.
Quel syndicalisme demain, sonne aussi avec l’accès des femmes aux responsabilités. Au-delà des chiffres qui ne seraient qu’un symbole mathématique de la mixité, c’est une réflexion globale qu’il faut avoir. Pour Isabelle Brunet et Sylvie Dailly, représentantes de la commission agricultrice de la FDSEA de la Somme, «la profession se féminise, c’est indéniable. Les femmes apportent un autre regard sur l’agriculture. La commission “agricultrice“ peut être pour certaines un début pour sortir de l’exploitation, se former et avoir ensuite envie de s’engager dans les responsabilités». Et Marie-Françoise Lepers, présidente de la commission régionale des agricultrices, d’ajouter : «Nous avons voté une délibération afin de favoriser les candidatures féminines dans nos instances nationales ou autres. Les femmes sous-estiment leurs capacités et ont besoin d’encouragement. Pour y pallier, nous devons leur proposer des formations sur l’estime de soi, la prise de paroles en public, le média training afin de ne pas se sentir déstabilisées lors des réunions ou entretien avec un journaliste. Un autre frein à l’engagement : le travail sur l’exploitation. Il est donc nécessaire de faciliter l’accès au service de remplacement et de trouver des candidats appropriés aux besoins. Autre frein également, lorsque les enfants sont petits, il y a besoin de les faire garder pendant les réunions s’ils ne sont pas encore scolarisés.»

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