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Retraités de l’agriculture : les activités ne manquent pas

Un peu plus de deux cents agriculteurs retraités se sont rassemblés jeudi dernier, à Amiens.

Attentifs et impliqués, les retraités de l'agriculture restent très actifs dans leur section.
Attentifs et impliqués, les retraités de l'agriculture restent très actifs dans leur section.
© AAP


Venus nombreux, comme chaque année, les retraités de l’agriculture de la FDSEA de la Somme ont assisté, jeudi 16 mars dernier, à l’assemblée générale de leur section, qui avait lieu à l’auditorium du Crédit agricole, à Amiens. Entouré de Françoise Crété, présidente de la FDSEA, Jacques Dufrechou, président de la SNAE, Daniel Dubois, sénateur, et Gérard Desmarest, secrétaire général de la section, Francis Damay, président de la section, a organisé celle-ci autour de la présentation du rapport d’activité, du rapport d’orientation, des actualités syndicales et d’une intervention sur la réforme territoriale et de ses conséquences.
Alors, bien sûr, que serait une section des retraités de l’agriculture sans voyage ? «L’année dernière, ce fut carton plein pour les deux séjours organisés à Madère, mais également le week-end passé à Strasbourg», expose Gérard Desmarest, lors de la lecture du rapport d’activité de la section. «Et pour 2017 ? Ça sera l’Andalousie. Mais qu’on se le dise, difficile aujourd’hui d’y décrocher une place. Toutefois, une liste d’attente est ouverte pour ceux qui seraient intéressés», ajoute-t-il. 2016 a également était rythmée par divers rencontres et rassemblements comme les réunions d’arrondissement et les assemblées générales cantonales. «Ces événements sont l’occasion pour les membres de la section de se rassembler, d’aborder des sujets comme la protection des biens, la complémentaire santé, bien s’alimenter pour bien vivre, en bonne santé et longtemps, mais aussi, de passer une agréable journée, etc.», dit-il. Bref, les rencontres entre les membres de la section, ce ne sont pas ce qui manque. Mais que seraient-elles si un bon repas n’y était pas programmé ?

Des combats syndicaux
Néanmoins, n’oublions pas, au-delà des voyages, rencontres et bons repas, qu’il s’agit d’une section de la FDSEA de la Somme, qui se bat syndicalement sur divers sujets. Le premier, le sujet phare, concerne les retraites. «Depuis plusieurs années maintenant, nous sommes lâchement abandonnés par les gouvernements successifs. Et pourtant, nous ne demandons que l’équité de nos retraites avec les autres retraites de notre pays», décrit Francis Damay.
En effet, aujourd’hui, la retraite d’un agriculteur s’élève à 716 ¤ par mois, soit 75 % du Smic, alors qu’en moyenne, en France, les retraites sont de 1 320 ¤ par mois. «Nous réclamons un calcul de nos retraites sur les vingt-cinq meilleures années, représentant au minimum 85 % du Smic net, soit 977 ¤ par mois. Celles-ci doivent être indexées pour une carrière complète, comme c’est le cas pour les salariés depuis 2003», explique Jacques Dufrechou. A cela, ils exigent également, immédiatement, le rétablissement de la demi-part fiscale supplémentaire pour les veuves et les invalides. Ces demandes font, par ailleurs, l’objet d’un tract publicitaire. Et, en cette période d’élection présidentielle, «n’ayons pas peur de diffuser ce petit papier aux représentants des candidats, mais également aux candidats pour les législatives à venir», déclare Gérard Desmarest.
Le second combat syndical de la section touche le volet santé. «Nous avons fait bâtir nos maisons à proximité de nos exploitations, en milieu rural, et nous y sommes restés. Nous devons rester vigilants face à la désertification des services de santé et agir en conséquences», dit Jacques Dufrechou.

Soutenir les actifs
Les retraités ont également tenu à rappeler qu’ils n’oubliaient pas les actifs. «2016 fut une année noire pour eux. Nous tenons à leur rappeler que les retraités soutiennent sous toutes formes d’actions les actifs, afin qu’ils retrouvent une certaine sérénité dans leur exploitation. Nous espérons pour eux, qu’en 2017, la plaine soit belle et généreuse», conclut Francis Da­may, avant de convier les membres de la section à passer à table.

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