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Sanitaire : l'état des lieux est globalement satisfaisant

Le GDS à la rencontre des éleveurs pour un point de la situation sanitaire départementale.

Deux réunions sur l'actualité sanitaire ont été organisé cet hiver par le GDS.
Deux réunions sur l'actualité sanitaire ont été organisé cet hiver par le GDS.
© AAP

Comme chaque année, le Groupement de Défense Sanitaire a convié les éleveurs à Beauquesne le 12 février et à Grand-Laviers le 20 février pour une revue de l’actualité. Relativement calme en ce début d’année, a précisé d’emblée le directeur, seuls quelques cas rapportés d’agneaux malformés rappellent que le virus de Schmallenberg est toujours présent dans les campagnes, le vaccin proposé l’an dernier n’ayant pas trouvé son public.

Schmallenberg : surveillance maintenue
On peut aussi suspecter son implication dans de nombreuses séries d’avortements  observés dans cette espèce au cours de l’automne dernier. La surveillance de la maladie est maintenue en 2015, à partir d’un veau ou deux agneaux malformés : il faut appeler son vétérinaire dans le cadre d’une déclaration d’avortement (la visite est payée par l’Etat) qui réalise une prise de sang sur la mère (brucellose) et si possible sur nouveau-né pour une sérologie SBV s’il n’a pas tété (à défaut recherche du virus sur l’encéphale), cette analyse étant prise en charge par le GDS.
Le contrôle BVD des veaux à la naissance (boucle blanche) fait son chemin avec une vingtaine d’éleveurs engagés dans la démarche. Le retour des résultats uniquement par mail a permis de négocier un tarif avantageux (frais de dossier) qui place le coût moyen d’analyse à moins de 6 € par veau, soit un total avec la boucle autour de 8 €. L’homologation d’une boucle mixte identification/prélèvement est attendue avec impatience (été 2015 ?).
La grande nouveauté du moment reste cependant la sortie d’un vaccin contre la paratuberculose bovine.

Un vaccin contre la paratuberculose bovine
Le vaccin SILIRUM s’applique en une seule injection, à partir d’un mois, sur tous les bovins (il n’est donc plus réservé aux veaux comme le précédent vaccin dont la production s’est arrêtée en 2001) et ne nécessite pas de rappel. Selon le laboratoire producteur (l’espagnol CVZ Veterinaria), il permet de limiter les cas cliniques (deux fois moins), d’abaisser le niveau d’excrétion  des animaux infectés et bien entendu de protéger les jeunes.
Revers de la médaille, il interfère sur le diagnostic de la tuberculose quand il est rendu nécessaire (à l’achat par exemple lors de transit long) mais marque également en sérologie paratuberculose, privant ainsi du contrôle annuel des adultes. Eu égard à la tuberculose, il est soumis à une autorisation de la DDPP et c’est le vétérinaire qui vaccine. Pour ces raisons, le GDS le recommandera uniquement dans les cas difficiles (fort taux d’infection), en complément des indispensables mesures sanitaires.
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