Aller au contenu principal

Sénalia demandera un taux de protéine supérieur ou égal à 10,5%

L'exploitant des terminaux céréaliers du port de Rouen met en oeuvre l'accord protéine.

La teneur en protéines est un facteur essentiel de la compétitivité des blés français à l'export.
La teneur en protéines est un facteur essentiel de la compétitivité des blés français à l'export.
© jc gutner

La teneur en protéines des blés est un critère essentiel dans les cahiers des charges des pays importateurs. C'est pourquoi la filière céréalière française a décidé de réagir au travers d'un "plan protéines", matérialisé par un accord interprofessionnel signé le 3 décembre 2013, et étendu depuis par les pouvoirs publics. Cet accord vise à favoriser la qualité et la valorisation de tous les blés tendres, grâce à la mention systématique de la teneur en protéines dans les contrats (hors Matif).
Sénalia, qui exploite les terminaux céréaliers et agro-industriels du port de Rouen, va mettre en oeuvre cet accord interprofessionnel à partir du 1er juillet 2015 entre les agriculteurs et les organismes collecteurs et dès le 1er juillet 2014 entre les organismes collecteurs et les acheteurs.
«Cet accord est essentiel pour développer la filière française d’exportation» affirme Laurent Martel, directeur général du groupe Sénalia. «Aujourd’hui, la plupart des contrats avec les clients marocains exigent 11,5% de protéines. La teneur en protéines est donc un facteur essentiel de notre compétitivité sur lequel nous devons rester vigilants face à des compétiteurs internationaux toujours plus performants».
Concrètement, à la réception des blés dans ses silos, Sénalia n’appliquera aucune restriction sur le taux de protéines, sous réserve que le taux moyen du blé tendre de chaque livreur, présent dans le silo, demeure toujours supérieur ou égal à 10,5%
A partir du 1er juillet 2014 Sénalia appliquera un tri des blés sur quatre classes qualité :
- blé premium (taux de protéines supérieur à 11,5%),
- blé supérieur (>= 11%<11,49%),
- blé médium (>=10,5%),
- blé basse protéine (il sera accepté tant que la moyenne du blé supérieur / du blé médium / et du blé basse protéine reste >= à 10,5% pour un livreur donné).
«Nous accepterons également, ce blé basse protéine, si un contrat commercial spécifique a été conclu, garantissant son débouché. La livraison Matif ne peut pas être considérée comme un tel débouché» précise Gilles Kindelberger, directeur des opérations de Sénalia.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout {nom-site}.

Les plus lus

aides Pac versement calendrier
Versement des aides PAC : le point sur le calendrier

À l'occasion d'un point avec la presse le 12 mars, le cabinet du ministre de l'Agriculture a confirmé le périmètre des aides…

Face aux critiques, Arnaud Rousseau défend sa façon d’être agriculteur

Le président de la FNSEA a accepté de recevoir la rédaction de Réussir.fr pendant plus de deux heures sur sa ferme de Trocy-en…

cristal union pulpes Total Energies méthanisation biogaz
Total Énergies va produire du biogaz à partir de pulpes de betteraves normandes

En Seine-Maritime, Total Énergies s’associe au groupe coopératif sucrier Cristal Union pour produire du biogaz à partir de…

Le député Emmanuel Maquet en discussion avec la profession agricole samarienne.
Ce député qui demande au gouvernement d’arrêter «d’emmerder» les agriculteurs

Lors d’un débat à l’Assemblée nationale sur l’agriculture fin février, le samarien Emmanuel Maquet est revenu sur les…

Département de la Somme et Chambre départementale d’agriculture ont inauguré un espace commun de promotion au Sia  en ce milieu de semaine. Une première qui sera sans doute renouvelée l’an prochain.
Au Sia, la Somme vante une alimentation la plus locale possible

Pour sa première participation au Salon international de l’agriculture à Paris, le Département et la Chambre d’agriculture ont…

Dans certaines régions de production, les conditions d’arrachage et de stockage ont été perturbées par les conditions  météorologiques, obligeant planteurs, usines et coopérative à s’adapter.
Les trois raisons d’une rémunération «jamais atteinte» pour les betteraviers de Tereos

Le groupe coopératif sucrier Tereos a annoncé fin de semaine dernière une rémunération «jamais atteinte» des betteraves à ses…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 9.90€/mois
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Action Agricole Picarde
Consultez les versions numériques de l'Action Agricole Picarde et du site, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de l'Action Agricole Picarde