Aller au contenu principal

Somme-produitslocaux.fr cible une nouvelle clientèle

Le site somme-produitslocaux.fr permet de commander en ligne les produits samariens et de les retirer directement chez le producteur.

© Crédit photo : C. BAZIN / CG80


Sébastien Joly, agriculteur et éleveur de volaille à Saint Fuscien, vend sa production sur le site somme-produitslocaux.fr et gère le point de retrait "Les volailles de Montplaisir" ouvert il y a plus d'un an. Installé en 2009, ce jeune agriculteur s'est lancé il y a quatre ans dans l'élevage de volaille. Pour valoriser sa production, il a créé un abattoir à la ferme et a ouvert un magasin de vente directe. En mars 2013, Sébastien Joly et d'autres producteurs samariens se sont regroupés pour créer une SAS dans l'objectif de mieux commercialiser leurs produits. Avec l'aide de la chambre d'agriculture de la Somme et du Conseil régional, ce groupement a bénéficié d'un site internet : somme-produislocaux.fr.
Sur ce site, le client commande des articles samariens selon le point de retrait le plus près de chez lui. Il y en a neuf dans la Somme et l'ouverture de deux autres sont prévus en juin et septembre prochain.

Tout est centralisé
Le point de retrait est géré par le producteur qui accueille les clients dans son exploitation. «Chaque semaine, les producteurs du département apportent au magasin les produits qu'ils ont commandés sur le site. J'en ai de toutes sortes, des légumes jusqu'à de la bière, mais chaque point de retrait a sa propre gamme de produits. Chaque vendredi soir et samedi après midi, les clients viennent chez moi chercher leur colis», explique Sébastien Joly.
Sébastien Joly tue deux cents poulets élevés en plein air chaque semaine. La moitié d'entre eux sont destinés à la grande distribution.

Clientèle difficile à fidéliser
Le reste est vendu pour moitié directement à la ferme et pour moitié par le biais du site internet somme-produitslocaux.fr. «Je livre la volaille aux autres points de retraits des alentours, à Démuin, à Jumel, à Coisy, à Amiens, à la ferme du Paraclet ou encore à Plachy Buyon. Grâce au site internet, j'ai ciblé une autre clientèle notamment les personnes qui aiment consommer local mais qui n'ont pas le temps d'aller dans les magasins de vente directe de la région. Avec ce système tout est centralisé, mais les clients gardent tout de même le contact avec un producteur», indique ce jeune agriculteur.
Sébastien Joly voit de nombreux avantages à ce système notamment dans la gestion des stocks : «Je sais que le vendredi soir et le samedi après midi je vais écouler le stock que j'ai préparé. Même si je passe un peu plus de temps pour les livraisons dans les autres points de retrait, j'ouvre mon magasin pendant deux heures et je vends autant de volaille qu'en l'ouvrant trois jours ! Je garde toujours le contact avec les clients ce qui est très important pour moi. Avec le paiement en ligne, je n'ai plus d'impayés, plus de monnaie à rendre, bref c'est un nouveau concept qui est avantageux pour le client comme pour le producteur». Cet adepte a tout de même remarqué que cette nouvelle clientèle préfère le petit conditionnement et qu'elle est difficile à fidéliser.
Le producteur qui souhaite commercialiser des produits sur le site doit tout d'abord prendre une part sociale de 250 euros dans la SAS. Il s'engage également à respecter le règlement intérieur et à produire lui-même les marchandises qu'il met en vente. Chaque mois le producteur est rémunéré selon la quantité vendue. Tous les ans, 20% de son chiffre d'affaire est consacré au fonctionnement du site ainsi qu'au financement de la communication au sein du point de retrait, comme la newsletter ou encore les portes ouvertes.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout {nom-site}.

Les plus lus

Johan Boudinel, un samarien champion du monde de boucherie

Johan Boudinel, artisan-boucher d’Arrest, fait partie de l’équipe de France de boucherie qui a décroché le titre de championne…

lin France 5
"Le lin, ce trésor français" sur France 5 ce soir

La chaîne France 5 diffuse ce mardi 1er avril en soirée (21h05) un documentaire consacré à la culture et à la valorisation du…

Les yaourts du T’chiot Berton dégustés à pleines cuillerées

À Bougainville, Gwendoline Guillerm et Jérémy Le Bot ont développé une toute récente activité de transformation à la ferme,…

Au 20 avril, les blés sont généralement au stade 2 nœuds, soit environ 2-3 jours de retard par rapport à la médiane des dix dernières années.
Optimiser la fertilisation azotée malgré un printemps contrasté

Le développement du blé tendre d'hiver est légèrement en retard en raison des conditions climatiques fraîches et sèches. L'…

Cette année, le vent de Nord-Est permet un séchage fort mais principalement  en surface.
Les bonnes pratiques d’implantation selon Arvalis

Alors que les plantations de pommes de terre ont démarré depuis quelques semaines, Arvalis Hauts-de-France fait un tour d’…

Les surfaces d'endives françaises (encore) en baisse

La production française d'endives est à nouveau en baisse, de 5 % en 2024. 

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 9.90€/mois
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Action Agricole Picarde
Consultez les versions numériques de l'Action Agricole Picarde et du site, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de l'Action Agricole Picarde