Aller au contenu principal

Phytosanitaires
Statu quo sur la classification européenne du glyphosate

L’Agence européenne des produits chimiques (ECHA) a décidé il y a quelques jours de ne pas durcir la classification du désherbant.

glyphosate
Epandage de glyphosate avant semis.
© Nadège Petit

L’Agence européenne des produits chimiques a décidé le 30 mai, lors de la réunion de son comité d’évaluation des risques, de maintenir la classification existante du glyphosate, considéré dans l’UE comme responsable de lésions oculaires graves et comme toxique pour la vie aquatique avec des effets durables. « Sur la base d’un large examen des preuves scientifiques, le comité conclut à nouveau que la classification du glyphosate comme cancérogène n’est pas justifiée », indique l’ECHA dans un communiqué. Les caractères « mutagène ou reprotoxique » ne sont pas non plus retenus.

La classification de l’ECHA se concentre uniquement sur les propriétés dangereuses de la substance c’est-à-dire son potentiel de nuisance, mais elle n’évalue pas l’exposition des personnes ou de l’environnement au glyphosate. Ce travail fait partie de l’évaluation des risques qui va maintenant être menée par l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa). L’avis adopté sera publié sur le site web de l’ECHA et envoyé à la Commission européenne et à l’Efsa d’ici la mi-août.

Cette décision de l’ECHA est une nouvelle étape dans le cadre de la procédure de ré-examen du glyphosate dans l’UE qui a pris du retard. L’Efsa a en effet annoncé début mai le report au mois de juillet 2023, la faute à un volume exceptionnel de données, de la publication de son rapport final dans cette procédure qui aurait dû être bouclée fin 2022, date à laquelle l’autorisation du glyphosate expire dans l’UE. Une situation qui devrait pousser la Commission européenne à prolonger d’une année l’autorisation de l’herbicide.

L’ONG Générations futures regrette, dans un communiqué, que « l’ECHA ait une fois de plus rejeté les preuves solides existantes pour classer le glyphosate comme cancérogène présumé pour l’Homme » en s’appuyant « unilatéralement sur les études de l’industrie ». « Désormais, la balle est dans le camp de l’Efsa », estime l’association.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout {nom-site}.

Les plus lus

panneaux renversés
La Somme gagnée par une mystérieuse vague de panneaux inversés

Comme on le voit ailleurs en France depuis quelques jours, la FDSEA et les Jeunes Agriculteurs de la Somme se mobilisent…

Publié le mardi 31 octobre 2023, l’arrêté ministériel établissant les ratios régionaux de prairies permanentes pour cette année, fait état d’un taux de dégradation des surfaces en prairies permanentes en 2023 de 1,83 % par rapport au ratio de référence pour la région des Hauts-de-France.
Prairies et retournement : les Hauts-de-France sortent du régime d’autorisation

Au regard des surfaces Pac déclarées en 2023, la région des Hauts-de-France sort du régime d’autorisation individuelle de…

Des feuilles nécrosées par la cercosporiose face à la concurrence de repousses  du bouquet foliaire pénalisent la richesse des betteraves.
Pluies et cercosporiose pénalisent la richesse betteravière

L’abondance de précipitations et la résurgence de la cercosporiose dans les parcelles qui n’ont pas encore été récoltées…

Toutes sortes d’animaux, comme des chèvres toy, composent la ferme  pédagogique d’Amandine.
Amandine Delaplace, candidate à l’élection Miss France agricole

Depuis deux ans, Amandine Delaplace est à la tête d’un élevage de chevaux et d’une ferme pédagogique, constituée d’animaux…

L’accès au pâturage est possible dès le 15 février et jusqu’en début d’hiver grâce à plus de 2 km de chemins aménagés.
Une conduite du troupeau inédite dans la Somme

Depuis 2017, Benjamin et Raphaël Delva ont converti l’élevage laitier familial d’Éplessier en bio. Année après année, ils…

Si les surfaces augmentaient de 5 à 10 %, l’UE pourrait redevenir excédentaire.
Malgré l’embellie du marché, la CGB appelle à maîtriser les surfaces

Alors que la récolte se poursuit, l’embellie sur le marché du sucre devrait permettre de rémunérer la betterave de la campagne…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 9.90€/mois
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Action Agricole Picarde
Consultez les versions numériques de l'Action Agricole Picarde et du site, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de l'Action Agricole Picarde