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Biodiversité
Symbiose Somme, catalyseur de bonnes volontés pour la biodiversité

Lors de la journée technique dédiée aux jachères organisée au lycée du Paraclet par les Chambres d’agriculture des Hauts-de-France le 4 octobre dernier, l’association Symbiose Somme y a présenté ses missions et réalisations.

Le premier est la mise en place d’un parcours de biodiversité aux abords  du lycée agricole du Paraclet.
Le premier est la mise en place d’un parcours de biodiversité aux abords du lycée agricole du Paraclet.
© V. F.

Créé en février 2020 dans la Somme, l’association Symbiose Somme est l’un des parfaits exemples qui montre que des acteurs de bonne volonté peuvent s’unir dans des projets pour gérer des espaces naturels et des espèces. Parmi les fondateurs de l’association, on retrouve la FDSEA de la Somme, les Jeunes agriculteurs, la Fédération départementale des chasseurs, la FRSEA Hauts-de-France et la Chambre d’agriculture. «Les objectifs de Symbiose sont de préserver la biodiversité au sein des parcelles agricoles, sensibiliser le grand public sur les paysages et pratiques agricoles alliant performances économiques et environnementales, et ainsi montrer la compatibilité entre agriculture et biodiversité. Elle met en place des aménagements favorables à la biodiversité et permet d’acquérir des références scientifiques et agronomiques», résumait son animateur, Samuel Decerf.

Sensibiliser à la biodiversité

Depuis sa création, deux projets ont abouti, rappelait ainsi l’association le 4 octobre dernier. Le premier est la mise en place d’un parcours de biodiversité aux abords du lycée agricole du Paraclet. Le principe ? Proposer à tout un chacun un parcours pédestre immersif pour comprendre différents sujets et enrichir ses connaissances en matière de biodiversité en abordant les auxiliaires des cultures, les bénéfices de l’élevage bovin sur les milieux naturels, les prairies permanentes, les haies, la faune de plaine, le travail du sol, les pollinisateurs, le rôle de la fertilisation des sols, les pollinisateurs… «Le parcours de biodiversité est ouvert à tout le monde, à tout moment de la journée et permet de sensibiliser aux bonnes pratiques», indiquait Samuel. Le parcours est complété de cinq ruches qui permettent une production de miel. Symbiose Somme indique travailler à d’autres sujets comme la mise en place d’un rucher-école ou l’identification de semences prairiales certifiées locales.

Rapaces et rongeurs

Le second projet porté par Symbiose Somme est l’installation de nichoirs dans les fermes du département pour favoriser la présence de deux espèces de chouettes : l’effraie des clochers et la chevêche d’Athena. À l’heure qu’il est, une cinquantaine de nichoirs ont été fournis. L’occasion aussi de battre en brèche quelques idées reçues, comme l’a souligné Samuel Decerf : «La chouette est un bon partenaire agricole parce qu’elle va débarrasser une exploitation de centaines de rongeurs… sans toucher au petit gibier de plaine» ; ce qui de toute évidence plaît aux chasseurs. Le régime alimentaire des chouettes est en effet composé à 70 % de rongeurs. Chaque année, chaque chouette accueillie peut en effet consommer jusqu’à 1 500 proies. 

Témoin de cet intérêt, c’est à la Fédération des chasseurs de la Somme que revient la responsabilité d’identifier un lieu propice à l’installation et de suivre l’occupation des nichoirs par le recueil et l’analyse d’indices de présence.

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