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UE/Mercosur : concessions agricoles européennes pour un accord imminent

Commissaires européens et ministres sud-américains se retrouveront le 27 juin à Bruxelles pour ce qui devrait être la session finale de négociation de l'accord de libre-échange entre l'UE et le Mercosur (Argentine, Brésil, Paraguay, Uruguay). Pour les produits agricoles sensibles, l'offre européenne porte notamment, selon certaines informations, sur l'ouverture graduelle, en six étapes annuelles, de contingents tarifaires d'importation pour 99 000 tonnes de viande bovine (dont la plus grande partie réservée au Brésil), 200 000 tonne de volaille, 150 000 tonnes de sucre et 600 000 tonnes d'éthanol. La gestion de ces contingents serait partagée, et non pas assurée par la seule partie européenne. Parmi les intérêts agricoles «offensifs» de l’UE, le Mercosur concède, pour le fromage, un contingent tarifaire d’importation de seulement 9 000 tonnes. Et la question de la protection des indications géographiques n’est pas complètement réglée, quatre ou cinq dénominations italiennes posant encore des problèmes.

La négociation UE-Mercosur, un « fiasco » pour la viande bovine

La négociation avec le Mercosur est un «fiasco», un «scandale» pour les éleveurs européens, estime d’ores et déjà le président du groupe de travail "viande bovine" des organisations et coopératives agricoles de l’UE (Copa-Cogeca), Jean-Pierre Fleury. Ce secteur, déplore-t-il, est «en train de perdre sur les deux tableaux : le volume du contingent tarifaire d’importation — 99 000 tonnes — et ses modalités de gestion — partagées entre les deux parties, «comme le réclame le Brésil». «On demandera des comptes», avertit-il, ne se faisant pas d’illusions quant à l’issue des tractations avec le bloc sud-américain. En France, la FNSEA et les JA ont réagi par communiqué en dénonçant «l'incohérence totale de la politique commerciale». Pour eux, «les exploitations agricoles françaises ne pourront pas survivre à l'empilement des contraintes sur les normes de production en France et en Europe et à l'importation de produits qui ne les respectent pas».


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