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Un concours Charolais de haute voltige

La Foire agricole de Picardie maritime a été une occasion réussie pour organiser un concours régional reconnue par le herd book charolais. Concours qui fut sans conteste le moment fort du wee-end.

Le Grand prix d'honneur Mâles est revenu à la Scea Agri  LS (élevage Soubry) à Vron (à gauche), et le Grand prix d'honneur Femelles à l'Earl Leborgne à Vironchaux.
Le Grand prix d'honneur Mâles est revenu à la Scea Agri LS (élevage Soubry) à Vron (à gauche), et le Grand prix d'honneur Femelles à l'Earl Leborgne à Vironchaux.
© AAP

La compétition a réuni 50 animaux des départements de Seine-Maritime, de l’Oise, du Pas-de-Calais et de la Somme. L’indexation des reproducteurs sur le papier permet de classer les animaux selon leurs performances techniques et morphologiques. Alors à quoi bon passer son temps et son énergie à entraîner des animaux à la marche et passer son week-end à parader pour au final, revenir bien fatigué. Celui qui n’a jamais participé à un concours ne peut comprendre…
L’adrénaline qui monte avant le concours et jusqu’au jugement est une sensation unique. L’ambiance festive entre les participants est un moyen de reprendre de l’énergie pour les jours et semaines qui suivent. Se confronter, se situer et exulter sa joie d’être en tête du classement, cela fait partie de ce qui n’est pas définissable économiquement. Le dernier sera peut-être le premier une autre fois et, au final, c’est la vie qui s’enrichit de relations humaines et de la fierté d’être éleveur, tout en défendant les valeurs d’une race à laquelle on est attaché.
Cette année, quinze éleveurs étaient en compétition. Le grand prix d’honneur femelle a été remporté par l’élevage Leborgne, à Vironchaux, et le grand prix d’honneur mâle par le taureau Grizzly, présenté par la Scea Agri LS, dirigée par la famille Soubry à Vron.

Sous le regard des citadins
Quel plaisir de voir de voir des jeunes enfants accompagner leurs parents et commencer leur initiation au concours. Au final, rien ne peut remplacer un concours d'élevage pour aller à la rencontre des citadins et faire voir et entendre autre chose que les dénigrements des détracteurs. La passion pour un sport peut demander beaucoup de sacrifices et d’énergie mais reste un loisir. Se passionner pour son métier, le montrer et le communiquer, c’est formidable, et si cela ne suffit pas pour en vivre, cela aide à endurer un travail parfois envahissant.
«Merci aux éleveurs qui ont fait de cette foire d’Abbeville le point d’attraction le plus fort. Le ring n’a pas désempli pendant le concours pour le plaisir des non-initiés qui, sans forcément rester longtemps, sont repartis avec une belle image de l’agriculture de notre région. D’ailleurs, une foire sans animaux n’est pas vraiment une foire, un peu comme une campagne sans élevage», commente Olivier Parcy, président de l’association des éleveurs charolais et organisateur du concours.
«Lorsque j’ai vu arriver progressivement les animaux pour le jugement des vaches suitées, j’ai été franchement ébloui par la qualité des animaux présentés, dignes d’un concours national. Cette présentation est vraiment de très haut niveau, et j’invite Patrick Soubry et les fréres Minet à participer au concours des mâles à Moulin, compétition nationale pour élire les champions de la race. En attendant vous êtes tous invités pour le concours du Mans en septembre», a conclu Pascal Langevin, juge du concours.

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