Santé animale
Un foyer de grippe aviaire hautement pathogène découvert dans un élevage de faisans et de perdrix
La présence du virus de l’influenza aviaire de type H5 aurait été découverte ce vendredi 10 octobre dans un élevage de gibier dans le Pas-de-Calais.
La présence du virus de l’influenza aviaire de type H5 aurait été découverte ce vendredi 10 octobre dans un élevage de gibier dans le Pas-de-Calais.

C’est une découverte qui risque d’amener son lot de restrictions pour les éleveurs de volailles du Calaisis et la pratique de la chasse aux alentours. Ce vendredi 10 octobre, L’Action agricole picarde a appris qu’un foyer d’influenza aviaire de type H5 hautement pathogène a été déclaré dans une exploitation d’élevage de gibier de chasse – faisans et perdrix – sur la commune de Pihen-les-Guînes (62), à l’ouest de Calais.
Contactée, la préfecture du Pas-de-Calais n’a pas encore confirmé cette mauvaise nouvelle. Si tel est le cas, il faut s’attendre à la mise en place de mesures sanitaires, dont un zonage réglementaire. D’après nos informations, l’élevage infecté devrait être prochainement dépeuplé. S’en suivra une opération de nettoyage et de désinfection, puis de vide sanitaire. Pour les élevages installés à proximité, on peut s’attendre à une interdiction ou restriction des mouvements d’animaux et la mise en place d’une surveillance renforcée.
Concernant la chasse, des mesures pourraient être aussi décidées par la préfecture. D’ordinaire, ces mesures consistent en la suspension de certains modes de chasse dans une zone définie, l’interdiction des rassemblements d’oiseaux et lâchers ou encore l’interdiction d’utilisation et/ou le transport d’appelants pour éviter la propagation du virus.
Le dernier cas de grippe aviaire détecté dans le Pas-de-Calais remonte au 27 février 2025, lorsqu'une mouette rieuse morte a été retrouvée sur la plage de Berck-sur-Mer, testée positive au virus H5N1.
Depuis cette date, aucune nouvelle détection de grippe aviaire n’a été signalée dans le département. Le 8 mai 2025, la France est passée au niveau de risque « négligeable » en matière d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP), en raison de l’absence de nouveaux foyers en élevage et de la faible circulation du virus dans la faune sauvage.