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Un français leader du marché de la citrouille

Les «pumpkins patch» ou citrouilles creusées sont une véritable institution aux Etats-unis,et c’est HM.Clause, filiale du groupe Limagrain, qui en est le principal producteur.

Jack O’Lantern a réussi à se jouer du diable, mais a payé cher 
sa fourberie à la fin de sa vie…
Jack O’Lantern a réussi à se jouer du diable, mais a payé cher
sa fourberie à la fin de sa vie…
© AdobeStock



Le 31 octobre, Halloween est célébrée partout dans le monde et surtout dans les pays anglosaxons. La citrouille sera alors à l’honneur tant pour la décoration que la cuisine. Malgré les origines irlandaises de cette fête précédant la Toussaint, c’est un groupe français qui est le leader de cette production de cucurbitacée. HM.Clause et Vilmorin-Mikado, deux filiales du groupe Limagrain, sélectionnent depuis plusieurs années des variétés répondant à ce marché bien spécifique.

60 % des parts de marchés
Les citrouilles sont une véritable institution pour les familles américaines. Simples marchés aux citrouilles ou véritables parcs d’attractions, ils sont le lieu où petits et grands choisissent leurs courges pour décorer leurs maisons ou encore préparer les plats traditionnels d’Halloween comme le «pain à la citrouille» ou la «tarte à la citrouille». HM.Clause sélectionne depuis plusieurs années des variétés de citrouilles qui répondent aux attentes de ce marché américain saisonnier. La filiale en est ainsi devenue leader et réalise plus de 60 % de ses parts de marché Outre-Atlantique.
Cet engouement pour Halloween se retrouve également dans le nom des variétés commercialisées pour lesquelles les sélectionneurs font preuve d’imagination :
«Magic Lantern»(1), «Kratos»(2), «Gladiator» ou encore «Warty Gnome»(3). Depuis l’année dernière, l’autre filiale de Limagrain de semences potagères, Vilmorain-Mikado propose au Japon les variétés «Trick» ou encore «Treat»(4) qui appartiennent à la famille des «Pepo-Kabocha», un potiron à la peau striée vert sapin et à la chair jaune. Uniquement décoratives, elles sont de plus en plus populaires au Japon pour Halloween et sont vendues dans les magasins dédiés à la décoration.

Jack au pied du Soleil levant
Au Japon, Halloween est apparue il y a une dizaine d’années et s’est depuis considérablement popularisée. Contrairement aux États-Unis, où Halloween est une fête qui concerne toute la famille, ce sont les adolescents et les adultes japonais qui se sont appropriés l’événement. La tendance nippone est aux soirées festives et déguisées où de nombreux Japonais se retrouvent pour parader dans les rues, parés de leurs plus beaux déguisements, rivalisant toujours plus de créativité. Beaucoup de magasins profitent de cet enthousiasme pour créer des produits (gâteaux à la citrouille, gratins de citrouille, kabocha curry...). Vilmorin-Mikado a donc saisi cette opportunité.


(1) Lanterne magique
(2) Kratos est un personnage fictif de la série de jeux vidéo God of War
(3) Lutin verruqueux
(4) Trock or treat est la phrase traditionnelle de la chasse aux bonbons d’Halloween «des bonbons ou un sort»



Les origines d’Halloween

Halloween, ou «veillée de tous les saints», est une fête irlandaise. Malgré son étymologie d’origine chrétienne, Halloween est en réalité issue des traditions païennes celtes marquant le début de l’automne. Elle prend une réelle valeur chrétienne au VIIIe siècle lorsque le pape Grégoire III
changera la date officielle de la Toussaint jusqu’alors célébrée après Pâques ou la Pentecôte, au 1er novembre. La fête d’Halloween traverse l’Atlantique avec le flot d’immigrants irlandais fuyant la grande famine de leur pays au milieu du XIXe siècle. Elle gagne en popularité à partir de 1920 où apparaissent également les premières citrouilles Jack O’Lantern qui remplacent les traditionnels navets et betteraves creusés. L’origine de la chasse aux bonbons est plus floue. Les historiens supposent qu’elle repose en réalité sur une farce où des enfants, déguisés en fantôme, auraient fait croire au retour des morts à des habitants. Les bonbons auraient ainsi servi «d’offrandes» aux «esprits frappeurs» pour leur faire «déguerpir le plancher».

 

 


La légende de Jack O’Lantern

Jack O’Lantern, la citrouille creusée brillant dans la nuit d’Halloween, est une tradition issue d’une vieille légende irlandaise.
Jack aurait vécu il y a des siècles de cela. Il aurait été un personnage aussi ivrogne qu’avare et d’une méchanceté au moins égale à son égocentrisme. Sa réputation était telle, qu’elle arriva jusqu’aux oreilles du diable. Un soir, alors que Jack était dans une taverne, le seigneur des ténèbres lui apparut et réclama son âme. Jack demande au diable de lui offrir un dernier verre avant de partir pour l’enfer. Le diable accepte et se transforme en pièce de six pence. Jack la saisit et la place immédiatement dans sa bourse équipée d’une serrure en argent, en forme de croix. Le diable ne peut s’en échapper. Après moult réflexions, Jack accepta de libérer le diable, à condition que ce dernier lui accorde dix ans de plus à vivre. Affaire conclue !
Dix ans plus tard, le diable retrouve Jack sur un chemin de campagne. Ce dernier lui demande alors d’attraper une pomme en haut d’un arbre pour un dernier repas avant l’enfer. Le diable accepte. Pendant qu’il grimpe en haut du pommier, Jack grave une croix sur le tronc de l’arbre à l’aide de son couteau. Le seigneur des ténèbres est encore une fois prisonnier. Jack lui fait alors promettre de ne jamais prendre son âme.
À la mort de Jack, son âme gagne l’entrée du paradis qui lui est refusée en raison de ses nombreux méfaits. Quant au diable, il respecte sa parole donnée quelques années auparavant et ferme à jamais les portes des enfers à l’âme de Jack.  Ce dernier réussit néanmoins à convaincre le diable de lui donner une braise ardente afin d’éclairer son chemin dans le noir. Jack la place dans un navet creusé et erre depuis, sans but, perdu dans les limbes. Il ne revient parmi les vivants que le jour de sa mort, à Halloween. Il est alors nommé Jack of the Lantern (Jack à la lanterne, en français), ou Jack-o’-Lantern.

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