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Un rythme de croisière retrouvé

Le 14 juin s’est tenue l’assemblée générale de la coopérative Bergers du Nord Est.

«Le renouvellement des générations est un enjeu essentiel de la filière. Les résultats des ateliers ovins sont bons et en nette hausse depuis quelques années, il faut le faire savoir».
«Le renouvellement des générations est un enjeu essentiel de la filière. Les résultats des ateliers ovins sont bons et en nette hausse depuis quelques années, il faut le faire savoir».
© AAP


Bergers du Nord Est rayonne sur les régions Hauts-de-France et Grand Est. En 2016, la coopérative compte 308 adhérents actifs, soit onze supplémentaires par rapport à la campagne précédente. L’accroissement du nombre d’adhérents ainsi que l’augmentation de l’effectif de l’ensemble des ateliers se traduit par une hausse de 4 000 brebis.
Cependant, cette évolution n’impacte pas encore la collecte d’agneaux. Le bilan des activités montre une baisse de la collecte de 3 %, en 2016, avec des différences significatives en fonction des zones géographiques. Si la collecte est stable sur les Hauts-de-France, cette dernière est en retrait en Champagne Ardennes et en Lorraine (- 8 et - 6 %). Bien que le secteur soit désormais concurrentiel, l’analyse de cette baisse révèle essentiellement des arrêts qui ne sont pas totalement compensés par les développements. «Les abandons de troupe ne sont pas liés à la conjoncture ; ce sont des cessations totales d’activités, des départs en retraite.»

Transfert de l’activité d’abattage vers le Nouvion-en-Thiérache
En 2016, les ventes ont été perturbées par le transfert d’abattage vers le Nouvion-en-Thiérache, suite à la fermeture du site de Laon. Des agneaux ont été envoyés sur différents abattoirs et prestataires, et la commercialisation en vif a été nécessaire. 2017 permettra de stabiliser les débouchés et continuer à travailler sur la valorisation des agneaux de la région en Label Rouge et en Agriculture Biologique. Fin juin, les premiers agneaux «bio» vont être commercialisés en collaboration avec Unebio.

Un marché ovin fluctuant, mais qui se maintient
Le début d’année 2016, et notamment le mois de janvier, a été critique. Cette désorganisation du marché lors des premières semaines de l’année est récurrente, avec une sortie importante d’agneaux issus des troupeaux laitiers, et une consommation de viande morose après les fêtes. De nouveau en 2017, la cotation nationale a fortement reculé en début d’année. Par la maîtrise des ventes des agneaux en carcasse, la coopérative limite l’impact connu sur le marché national. Depuis Pâques, la cotation repart à la hausse dans un contexte de recul de l’offre au niveau européen et mondial. Le principal importateur de la France est le Royaume-Uni, qui lui-même importe de la Nouvelle Zélande. La chute de la production en Nouvelle Zélande, (- 21 %) a engendré un recul de ses exportations vers l’Union Européenne. Ainsi, l’agneau laiton anglais arrive en ce moment entre 6,8 et 7 €/kg, non concurrentiel par rapport à l’agneau français», précise Thierry Vroman, le directeur de la coopérative.

Toujours un objectif de développement de la filière
Après avoir connu un développement au début des années 2000, le cheptel ovin s’érode depuis dix ans, plus particulièrement depuis l’envolée du cours des céréales en 2007. Le cheptel a ainsi perdu
6 % sur les cinq dernières années. Malgré le tassement des coûts de production et le maintien des prix de l’agneau à un bon niveau, les facteurs structurels, comme l’âge des exploitants et la concurrence entre production, continuent de peser sur la production ovine.
Les professionnels et partenaires de la filière ovine de la région Hauts-de-France ont travaillé sur un plan de soutien, qu’ils vont présenter prochainement au Conseil régional. Les objectifs sont de faire découvrir la production ovine aux non initiés et aux étudiants, d’accompagner les porteurs de projet et les éleveurs en place grâce à des actions techniques puis d’améliorer les performances de productivité des élevages.

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