Concours
Une samarienne en lice pour Miss France agricole junior
À dix-sept ans, Louna Bonard participe pour la deuxième fois au concours Miss France agricole dans la catégorie junior. Alternante dans une ferme de polyculture-élevage de la Somme, elle souhaite promouvoir son métier et sa passion pour le monde agricole.
À dix-sept ans, Louna Bonard participe pour la deuxième fois au concours Miss France agricole dans la catégorie junior. Alternante dans une ferme de polyculture-élevage de la Somme, elle souhaite promouvoir son métier et sa passion pour le monde agricole.
Sa première tentative l’a presque menée au titre. Louna Bonard, dix-sept ans, tente de nouveau sa chance au concours Miss France agricole dans la catégorie junior. Elle poursuit actuellement un bac pro CGEA (Conduite et gestion de l’exploitation agricole) au centre de formation professionnelle du Paraclet, à Cottenchy. Originaire de Voyennes, elle est alternante depuis trois ans dans une ferme de polyculture-élevage de la Somme. «J’ai fait mon stage de troisième avec mon beau-père qui est mécanicien agricole, donc j’ai pu l’accompagner dans les fermes, auprès des clients. C’est de là que vient ma passion pour ce monde-là», explique-t-elle.
Repartie pour la victoire
Arrivée deuxième lors de la précédente édition de Miss France agricole junior, Louna souhaite remporter la victoire cette année. «Si je suis première, j’aurai l’occasion d’aller au Salon de l’agriculture et au Sommet de l’élevage. J’aimerais vraiment y participer cette année pour faire reconnaître la valeur de mon métier auprès de tous», exprime-t-elle fièrement.
Le premier tour du concours consiste à obtenir un maximum de likes sur un post de présentation Facebook. Les votes et candidatures se clôturent le 28 novembre. «Pour le moment, le mien compte 1 200 likes», précise la jeune femme. Ensuite, les participants ayant reçu le plus d’engagement sous leur publication sont sélectionnés pour le deuxième tour. Celui-ci consiste en une vidéo répondant à des sujets importants pour le candidat et dans le monde agricole. Suite à cela, le jury, composé de professionnels du secteur, fera son choix.
Une candidate toujours aussi engagée
Le concours a pour but de mettre en lumière l’agriculture française : ses visages, ses terroirs, ses revendications. À travers sa candidature, Louna veut défendre des engagements qui lui tiennent à cœur : «L’année dernière, j’ai abordé des sujets comme le suicide chez les agriculteurs et la place de la femme dans ce milieu. Je veux continuer à les valoriser, peut-être en abordant les choses d’une nouvelle manière.» Des thématiques fortes et d’actualité, importantes à souligner auprès du grand public dans un contexte politique tendu. «Je veux aussi montrer qu’en tant que femme, on est capable de faire la même chose que les hommes. Il n’y a pas de différence à faire», insiste la prétendante au titre.
Si elle est élue Miss France agricole junior, Louna continuera de prôner des valeurs comme la simplicité, la persévérance et la fierté de sa passion. «Ce que je préfère au quotidien, c’est qu’aucune journée ne se ressemble. Je fais beaucoup de choses différentes comme le travail du sol, le pressage, l’entretien des bêtes ou encore la conduite d’engins», raconte-t-elle. La jeune candidate souhaite également transmettre un message d’encouragement pour la nouvelle génération : «Il ne faut pas hésiter à y aller et à travailler dans le domaine agricole. Ce n’est pas toujours un métier facile, mais l’expérience viendra avec le temps.»