Faune sauvage
Une ville mobilise plus de 300 000 euros pour chasser les bernaches du Canada de ses parcs
Envahie par près de 400 oies, la commune californienne de Forest City consacre près de 400 000 dollars à un plan musclé. Entre chiens de berger, drones-faucons et engins flottants, la mairie sort l’artillerie lourde pour protéger ses espaces verts.
Envahie par près de 400 oies, la commune californienne de Forest City consacre près de 400 000 dollars à un plan musclé. Entre chiens de berger, drones-faucons et engins flottants, la mairie sort l’artillerie lourde pour protéger ses espaces verts.

À Foster City, en Californie, la cohabitation avec les bernaches du Canada tourne au casse-tête, rapporte nos confrères du journal 20 Minutes. Ces oies invasives, installées durablement sur les plans d’eau et dans les parcs de la ville, génèrent d’importantes nuisances : pollution des bassins, déjections massives, espaces verts dégradés et inquiétude des riverains. Face à une situation devenue ingérable, la municipalité a décidé de frapper fort. Dès septembre, un programme de grande ampleur, doté de plus de 390 000 dollars - soit près de 335 000 euros -, a été lancé pour tenter de réguler la population, estimée à près de 400 individus.
Des moyens inédits sur le terrain
La ville n’en est pas à son premier essai : stérilisation des œufs, clôtures, dispositifs de dissuasion classiques… rien n’avait permis de contenir les oies jusque-là. Cette fois, la mairie met sur la table un arsenal varié et coûteux : des chiens de berger, chargés de jouer les prédateurs, des drones imitant les faucons, équipés de cris dissuasifs, des engins télécommandés flottant sur les plans d’eau, et un renforcement des opérations d’entretien pour limiter l’accumulation des déjections.
L’objectif est de rendre l’environnement moins accueillant pour ces oiseaux, tout en limitant l’impact sur les habitants.
Une dépense récurrente
La facture annuelle pour le nettoyage et la remise en état des parcs se chiffre déjà en dizaines de milliers de dollars. Avec ce nouveau plan, la municipalité espère réduire à terme ces coûts récurrents, mais elle n’exclut pas d’avoir à travailler de concert avec les communes voisines, faute de quoi le problème pourrait simplement se déplacer.