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Vos effluents d’élevage ont de la valeur

Le fumier a plus de valeur que ce que vous pensez ! La preuve, lors de la journée élevage de la chambre d’agriculture du 9 janvier, à Saint-Riquier.

Ce tas de fumier a beaucoup plus de valeur que vous ne pensez ! Il garantit la qualité de vos sols et vous assure de continuer de récolter demain de manière abondante et économique.
Ce tas de fumier a beaucoup plus de valeur que vous ne pensez ! Il garantit la qualité de vos sols et vous assure de continuer de récolter demain de manière abondante et économique.
© Pixabay



«C’est du fumier !» Une image souvent utilisée pour dire que cela ne vaut rien. La journée élevage de la chambre d’agriculture démontrera le contraire en prouvant que nos effluents d’élevage ont plus de valeur que l’on ne croit. Il y a là un gisement d’éléments fertilisants et de matière vivante à ne pas gaspiller. Il y a 30 % de polyculteurs éleveurs sur notre département et tous utilisent du lisier, du fumier ou du compost et bientôt des digestats de méthaniseur. Ils devraient pouvoir répondre à ces interrogations :
- Quelle est la richesse en azote, phosphore, potasse, des fumiers ou des lisiers ?
- La disponibilité de ces éléments est-elle immédiate ou différée dans le temps
- Le tas de fumier déposé en bout de champs subit-il des pertes ou au contraire, il s’enrichit par les fermentations ?
- Quelle est la meilleure manière d’apporter le fumier, en petites quantités et souvent, ou 35 t tous les quatre ans, par exemple ?
- Est-il préférable de transformer le fumier en compost ?
- Le pouvoir du fumier est-il plus important par son apport de matière organique ou par sa faculté de dynamiser la vie microbienne du sol ?
- L’échange paille fumier s’équilibre réellement à quel niveau de transaction ?
- Le ramassage de la paille coûte-t-il plus cher que ce que le fumier apporte à la terre ?
- La méthanisation se développe, y a-t-il un risque d’appauvrissement des sols sachant qu’une partie du carbone prélevé se transforme en gaz ?
Si vous ne savez pas répondre à toutes ces interrogations, la journée du 9 janvier vous apportera des réponses utiles à votre métier d’agronome. L’après-midi sera consacré à deux visites d’élevages : celui de Simon Doligez, éleveur de charolaises à Gapennes et de Stéphane Montaigne, éleveur de vaches laitières à Maison-Ponthieu. Sur chacune de ces exploitations, un comparatif du coût de la fertilisation avec l’élevage présent et sans élevage sera réalisé.


Journée élevage du 9 janvier

Inscription à la journée élevage :
Catherine Brandicourt : 03 22 33 64 53   
Daniel Platel 06 77 64 05 58
Participation : 35 € TTC pour une personne - 30 € pour la suivante.

Avant le 3 janvier.

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