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Aviko met les formes pour capter des surfaces

Une palette de contrats plus large et des conditions générales plus avantageuses doivent permettre à l’industriel néerlandais de trouver dans les Hauts-de-France les surfaces et tonnages nécessaires au
fonctionnement de ses usines belges.

Pour Aviko, la quête de surfaces de pommes de terre dans les Hauts-de-France passe par une offre de contrats plus large.
Pour Aviko, la quête de surfaces de pommes de terre dans les Hauts-de-France passe par une offre de contrats plus large.
© Alix Penichou

Aviko et l’association des producteurs pour Aviko (PPA) le reconnaissent d’une seule voix : les contrats que l’industriel propose pour la campagne à venir (et les suivantes) ne sont «pas comme les autres». Alors que les agents de plaine d’Aviko devaient débuter il y a quelques jours leur prospection, industriel et association des PPA ont tenu à préciser les grandes lignes de la politique contractuelle mise en œuvre par Aviko. Premier changement pour la campagne à venir, il y aura plus de types contrats proposés en parallèle au classique «contrat tonnes». Contrats «hectares» et contrats «prix minimum garanti sur deux ans» font leur apparition. «On peut parler d’une certaine manière de contrats à la carte», expliquait en ce milieu de semaine Alain Dequeker, président de l’association PPA. 

 

Des contrats pour différents profils 

Fonction de son profil, expérimenté ou novice, prudent ou «joueur», chaque producteur a des attentes différentes, d’où un contrat différent à sa portée. «Les travaux autour d’un contrat indexé sur les coûts de production doivent, quant à eux, «se poursuivre», selon Aviko et PPA, «et s’amplifier». Autre nouveauté, et pas des moindres, c’est une hausse moyenne de 25 E/t appliquée sur les contrats prix fixe annuels, pour tenir compte du contexte de 2021. Une proposition d’aménagement doit en outre être faite aux producteurs pour les contrats pluriannuels en cours. Le sous-calibre fera lui aussi l’objet d’une valorisation «au cours du jour, dans tous les contrats».

 

Un contexte favorable aux planteurs 

Quel que soit le sentiment qu’éprouve Alain Dequeker à l’égard de ces nouvelles offres, il rappelle que «c’est aux producteurs de faire leurs choix». Invariable, il ne peut toutefois que se réjouir de voir que les «suggestions» formulées par l’association PPA à l’industriel ont été exaucées : «Dans notre relation avec l’industriel, on ne parle pas de négociations, puisqu’il n’y a pas de transfert de propriété des pommes de terre entre les producteurs et l’association, mais il s’agit de suggestions en fonction de ce que nous disent les producteurs.» 

Selon lui, au moins trois éléments jouent en la faveur des producteurs de pommes de terre. La première, assure-t-il, c’est le contexte économique dans lequel baigne la pomme de terre : «Cette année est propice à des augmentations de prix d’approvisionnement quand on constate la flambée de certaines autres productions sur les marchés mondiaux. La concurrence ne se fait pas entre industriels, mais entre pommes de terre et autres cultures…». La seconde, c’est l’envolée du prix des intrants à laquelle la filière pommes de terre est confrontée. Enfin, en troisième raison, Alain Dequeker cite les besoins croissants en pommes de terre d’Aviko pour approvisionner sa nouvelle usine de Poperinge (B). Et ce dernier d’assurer que «ce n’est donc pas fini».

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