Pommes de terre
Comment faire partir la boule au ventre qu’on ressent en bout de champ
La section «pommes de terre» de la FDSEA de la Somme a réuni ses membres la semaine dernière pour un état des lieux de ce début de campagne d’arrachage des pommes de terre.
La section «pommes de terre» de la FDSEA de la Somme a réuni ses membres la semaine dernière pour un état des lieux de ce début de campagne d’arrachage des pommes de terre.

À chaque remorque qui entre dans la cour de sa ferme avant d’être expédiée vers une usine de transformation - ou stockée -, Carine Bouvet, agricultrice à Tours-en-Vimeu, «a la boule au ventre». La raison ? Pas forcément le rendement qui devrait se situer autour de 43 t/ha – en Picardie, on l’estime à 43,6 t/ha toutes variétés et débouchés confondus -, ce qui correspond «à la moyenne 5-10 ans». En revanche, ce qui inquiète dans un contexte plutôt lourd pour la pomme de terre en ce début de campagne d’arrachages dans la Somme, c’est plutôt un afflux de marchandise sur le marché et l’agréage des lots : «On ne sait pas vraiment si la livraison ne va pas être refusée…», expliquait Carine Bouvet le 4 septembre dernier. Les surfaces 2025 étant estimées à 197 000 hectares, la production française devrait atteindre 8,5 millions de tonnes, «soit une augmentation de 800 à 900 000 tonnes par rapport à l’an dernier», selon l’UNPT.