Aller au contenu principal

Définition des zones humides : ça coince sur l’Authie

Des sondages pédologiques ont été réalisés dans le cadre du Sage de l’Authie.

Les agriculteurs de l’Authie contestent le classement de nombreuses parcelles en «zone humide», à commencer par les corps de ferme.
Les agriculteurs de l’Authie contestent le classement de nombreuses parcelles en «zone humide», à commencer par les corps de ferme.
© AAP

Depuis un an la profession agricole conteste la méthode qui a été employée pour définir les zones humides sur le Sage de l’Authie. Les exploitants se sont opposés à ce zonage qui a été réalisé sans concertation et sans réelle visite sur le terrain. Afin de répondre à la contestation de la profession, le président de la commission locale de l’eau (CLE) a organisé le 4 mars une réunion afin de travailler sur la délimitation et de procéder à la vérification sur le terrain du caractère humide de certaines parcelles.

Préserver l’économie agricole
Comme l’a indiqué Olivier Faict, président de la commission environnement, «il n’est pas admissible que soit inclus des corps de ferme dans le zonage. Cela va bloquer le développement des entreprises agricoles et notamment la construction de nouveaux bâtiments agricoles». Lors de cette réunion, les exploitants ont regretté que les cartes ne reprennent pas le travail de la chambre d’agriculture qui avait répertorié les parcelles drainées, les corps de fermes etc.. C’est-à-dire tous les éléments qui impliquaient que ces parcelles n’ont pas à être classées humides car elles ne sont plus fonctionnelles ! Comme l’a indiqué Patricia Poupart membre de chambre, le but maintenant est de travailler en concertation et de maintenir l’activité économique. Et elle a ajouté : «la prochaine étape importante va être de définir les usages de ces zones humides dans le respect des pratiques agricoles».

Une méthode de travail
Hubert Péru, de la société Géonord qui a été choisie pour réaliser les sondages, a donc expliqué la méthodologie: «l’identi­fication des zones humides passe dans un premier temps par l’analyse de la végétation. Il faut qu’on puisse retrouver un certain nombre de plantes hygrophiles (qui ont besoin d’humidité pour leur développement) afin de pouvoir prouver la présence de l’eau». Et le pédologue précise : «en cas de difficulté d’analyse de la végétation des relevés pédologiques sont effectués à raison d’un relevé par secteur homogène du point de vue du milieu naturel». Aussi après cette présentation, les participants se sont rendus sur le terrain pour vérifier les parcelles qui posent problèmes. Ces sondages ont permis de constater que de nombreux sols ne présentaient pas le caractère humide. Une nouvelle journée de sondages sera réalisée afin de compléter cette démonstration et pour ensuite confirmer le bien fondé du retrait de certaines parcelles, notamment les corps de ferme.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout {nom-site}.

Les plus lus

Chaque année, environ 10 % des fermes du département de la Somme font  l’objet d’un contrôle administratif, ce qui apparait relativement faible selon  l’administration départementale.
«Trop» de contrôles chez les agriculteurs ? La DDTM répond

Lors de la session de la Chambre départementale d’agriculture de la Somme du 19 mars dernier, l’administration départementale…

Présentation des Prim'holstein.
Les vaches Prim’holstein, les stars de la Foire agricole de Montdidier

Le lundi 1er avril avait lieu la traditionnelle Foire agricole de Montdidier, avec de nombreux exposants. Parmi les…

Gros rendement pour la campagne 2023-2024 de collecte des pneus

Au cours de l’hiver, pendant trente jours, 370 exploitations agricoles de la Somme ont participé à la collecte des pneus…

dégâts sanglier approche affût 1er avril
Le tir du sanglier ré-autorisé à partir du 1er avril

La préfecture de la Somme a décidé de prolonger la période de chasse du sanglier dans la Somme sous conditions en modifiant l’…

Quatre kilomètres de haies pour protéger un captage d’eau

En s’associant à un partenaire privé, Christophe Desmis, un agriculteur du Santerre, fait le pari de planter quatre kilomètres…

Le retard pris dans les semis inquiète la CGB comme l’Institut technique de la betterave (ITB) avec un risque «jaunisse»  fort cette année.
Des premiers semis de betteraves sous un ciel nuageux

C’est toujours dans l’attente d’un contingentement des volumes de sucre importé d’Ukraine et de l’autorisation de certaines…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 9.90€/mois
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Action Agricole Picarde
Consultez les versions numériques de l'Action Agricole Picarde et du site, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de l'Action Agricole Picarde