Aller au contenu principal

Des pois d’hiver suffisamment endurcis pour supporter le gel ?

Cette année, les semis se sont déroulés dans de bonnes conditions. Cependant, selon la date de semis, les levées ont été plus ou moins tardives.

L’arrivée brutale du gel mi-février laisse présager de possibles dégâts de gel selon les prévisions météo. 
L’arrivée brutale du gel mi-février laisse présager de possibles dégâts de gel selon les prévisions météo. 
© Laurent Jung

Pour les semis précoces de fin octobre, la pluie et la douceur ont permis un développement rapide des pois d’hiver. Les cultures ont très vite atteint 2-3 feuilles courant novembre et ont continué à pousser avec l’hiver doux. Actuellement, les parcelles les plus avancées présentent 6-8 feuilles et quelques ramifications. À l’inverse, les semis de novembre ont été freiné par le manque de pluies localement et le retour de températures plus froides. Conséquences, de nombreuses parcelles ont levé en décembre seulement. L’avantage est que le jeune stade des pois les rend moins sensibles au gel. Actuellement, ces parcelles affichent 4-6 feuilles et 1 ramification.

Endurcissement au froid sans défaut 

Le pois d’hiver peut tolérer des températures gélives pouvant aller au-delà des - 15°C sous réserve qu’il se soit endurci grâce à une baisse progressive des températures. Le modèle d’endurcissement du pois d’hiver au froid montre que le risque de gel était faible jusqu’alors ; ce qui limite le risque de perte de pieds et de maladies.

Cependant, après une fin janvier relativement douce, l’arrivée brutale du gel mi-février laisse présager de possibles dégâts de gel selon les prévisions météo (cf. graphique). Les parcelles cumulant des facteurs de risques (stade avancé, note de froid de la variété inférieure à 5, absence de neige, exposition au vent, excès d’eau) sont à surveiller de près.

 

Des excès d’eau pouvant être préjudiciables localement

Associé au gel en ce début de campagne, l’excès d’eau commence à marquer certaines parcelles. De plus, si la situation perdure lors de la reprise des pois, des problèmes d’asphyxie racinaire et de mise en place des nodosités peuvent apparaître. Pour mémoire, l’asphyxie se traduit par un jaunissement et un dépérissement des plantes en lien avec les zones hydromorphes. Un diagnostic de ces parcelles est recommandé dans les prochains jours afin de juger l’impact ou non du gel et/ou de l’excès d’eau.

 

Le saviez-vous ?

La tige principale du pois, par son stade avancé, a souvent tendance à disparaître à cause du gel. Pas d’inquiétude, ce phénomène est courant et non préjudiciable, les ramifications secondaires prenant très vite le relais et compensant cette perte.
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout {nom-site}.

Les plus lus

échanges transport de betteraves Cristal Union Tereos optimisation
Logistique betteravière : Cristal Union en veut à l’un de ses concurrents

La coopération entre sucriers pour optimiser les transports de betteraves a pris du plomb dans l’aile lors de la dernière…

Xavier Flinois Safer Hauts-de-France décès hommage
Xavier Flinois, président de la Safer Hauts-de-France, est décédé

Xavier Flinois était une figure marquante de l'agriculture dans les Hauts-de-France, reconnu pour son engagement au service du…

Lefrançois Yves disparition travaux agricoles travaux publics
L’entreprise de travaux publics et agricoles Lefrançois en deuil

Yves Lefrançois, fondateur des établissements Lefrançois TP à Clenleu, s’est éteint à l’âge de 83 ans, le 30 mai.

fermage expulsion huissier justice
Le non-paiement de fermages tourne au vinaigre

Dans le département de l’Orne, l’expulsion d’agriculteurs de parcelles agricoles ordonnée par la justice a viré à l’…

Eppeville sucrerie village d'énergie Saint Louis Sucre
Un projet de reconversion pour l'ex-sucrerie d'Eppeville

Le groupe Saint Louis Sucre a signé un compromis de vente de l’ancienne sucrerie d’Eppeville (Somme) avec Energipole…

Safer Hauts-de-France foncier Xavier Flinois Benoît Thilliez
Un jeune agriculteur à la tête de la Safer Hauts-de-France

Benoît Thilliez, 38 ans, a été élu à l’unanimité à la présidence de la Safer Hauts-de-France où il succède à Xavier Flinois,…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 9.90€/mois
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Action Agricole Picarde
Consultez les versions numériques de l'Action Agricole Picarde et du site, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de l'Action Agricole Picarde