Chasse
Ex-Miss France Agricole, elle milite au côté des chasseurs
Présente sur les réseaux sociaux où elle défend son métier d’agricultrice, Émilie Marin-Fournier que l’on connait sous le pseudo Milie, apporte son soutien aux chasseurs menacés de perdre une partie des espèces qu’ils chassent par des moratoires.
Présente sur les réseaux sociaux où elle défend son métier d’agricultrice, Émilie Marin-Fournier que l’on connait sous le pseudo Milie, apporte son soutien aux chasseurs menacés de perdre une partie des espèces qu’ils chassent par des moratoires.

Le nom d’Émilie Marin-Fournier ne vous dit peut-être pas grand-chose. En revanche, son pseudonyme qu’elle utilise pour animer sa page Facebook et ses autres réseaux sociaux, sans doute, un peu plus. « Milie, paysanne et fière de l’être » est viticultrice dans les coteaux d’Aix-en-Provence et maraîchère en vente directe. En 2015, elle a remporté le titre de Miss France agricole et occupe aujourd’hui la présidence de l’association du Concours Miss et Mister Agricole.
Si la plupart de ses publications racontent son quotidien d’agricultrice, et qu’elle partage des actualités en lien avec le monde agricole, elle est d’une certaine manière « sortie du bois » ce jeudi 26 juin en publiant un message de soutien aux chasseurs.
Ces derniers, qui se mobilisent contre un projet d’arrêté de la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, mettant en place des restrictions pour la chasse d’au moins 9 espèces, ne s’attendaient pas forcément à un tel soutien.
« Je ne suis pas chasseuse »
Dans un message que Milie poste sur les réseaux sociaux, elle déclare « ne pas être chasseuse », mais assure « soutenir pleinement le monde de la chasse ». De la part d’une influenceuse du monde paysan aux 41 000 abonnés sur Facebook, un peu plus de 3 000 sur Instagram ou encore quelque 1 500 sur TikTok, le soutien peut être inattendu, mais pas illogique, comme elle le détaille : « Parce que je suis agricultrice, et je vois chaque jour les dégâts causés par la surpopulation de certaines espèces. Sans régulation, ce sont nos cultures, nos écosystèmes et l’équilibre de la biodiversité qui en pâtissent. »

« La chasse, ce n’est pas le désordre »
« La chasse, poursuit-elle, ce n’est pas le désordre. C’est une pratique encadrée, avec des quotas stricts, des périodes précises, et une connaissance fine du terrain et des espèces. Les chasseurs sont des acteurs de terrain, passionnés et indispensables. La nature a besoin d’équilibre. Et cet équilibre passe aussi par eux. »
Ne se contentant pas d’une déclaration posée sous un post, Émilie prend le temps, entre deux temps de travaux sur son exploitation, de répondre aux commentaires qui accompagnent son message. Non sans un certain militantisme et une force d’engagement : « il ne faut pas se laisser faire, parce que sinon ils finiront par tout interdire ! peut etre a un moment donné ,le monde rural va devoir montrer qu’il est encore vivant !!!! Depuis qu’on se laisse écraser ! », peut-on par exemple lire dans l’une de ses réponses. Ainsi, quand Milie défend, elle ne fait pas semblant.
