Aller au contenu principal

Festival «Alimenterre» le 23 novembre à Amiens

Films et débat avec la participation d’Afdi Picardie.

© AAP

80 % du milliard de personnes sous-alimentées dans le monde sont des ruraux, dont une majorité de paysans. Parallèlement, les régimes alimentaires occidentaux (trop sucrés, trop carnés, trop gras) font naître des épidémies de maladies chroniques telles que l'obésité, le diabète, etc. Mourir de faim, de «trop manger» ou de «mal manger», notre système alimentaire marche sur la tête...
Face à ces enjeux mondialisés, le festival de films «Alimenterre» met en débat les questions agricoles et alimentaires au sein de notre société. Il aura lieu pour la première fois en Picardie. Deux documentaires seront projetés par Afdi (Agriculteurs français et développement international), en partenariat avec d’autres associations régionales (Léo Lagran­ge, Artisans du Monde, Fédération des Amap de Picardie, Solidarité sans frontière, GAS, Terre de Liens, Green Bees). Une date à retenir : le vendredi 23 novembre.

Deux documentaires suivis d’un débat
Le premier film «Planète à vendre» traite de la question foncière. Il montre comment des investisseurs étrangers font l’acquisition dans les pays pauvres de surfaces agricoles gigantesques. Une exploitation des terres qui n’est pas sans conséquences sur l’agriculture paysanne des régions concernées. Projection à 14h au Lycée du Paraclet (Boves - Cottenchy).
Autre film, autre projection : «Les moissons du futur». L’agro-écologie, solution pour que chacun se nourrisse demain ? C’est ce que propose de démontrer le second documentaire. Il présente des initiatives agro-écologiques réussies des quatre coins du monde, augmentant les rendements et créant de nouveaux liens entre producteurs et consommateurs. Projection à l’espace Dewailly, amphithéâtre Jean Cavaillès, place Dewailly, Amiens à 20h (entrée 2 €).
Des responsables agricoles interviendront au cours des débats qui suivront les projections : Hervé Davesne, président des Jeunes Agriculteurs de Picardie, Mickael Evrard, de la Fédération des Amap de Picardie et Valentin Konsana, Confédération togolaise des organisations paysannes.

Valentin Konsana, l’invité du festival
Valentin Konsana, agriculteur, est président de la Confédération togolaise des organisations paysannes (CTOP). Celle-ci a été crée en 2003 afin de permettre aux paysans de participer à la construction de la politique agricole nationale.
«Au Togo, affirme Valentin Konsana, tout se passait comme si les paysans n’existaient pas. La politique de ce pays se décide en notre nom, mais sans nous».
La CTOP travaille à l’amélioration de la condition des paysans. L’un des problèmes urgent à résoudre est la faible rémunération des produits.
Certains producteurs sont obligés de vendre en dessous des prix de revient en raison de la concurrence des produits étrangers ou des faibles revenus de la population locale.
En France comme au Togo les problématiques des paysans ont des points communs même si le contexte reste différent. Un témoignage unique lors des débats faisant suite aux projections des films «Alimenterre».

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout {nom-site}.

Les plus lus

augmentation des taxes sur l'E85 bioéthanol carburant
A partir du 1er janvier 2026, rouler à l’E85 pourrait coûter plus cher

Le projet de loi de finances pour 2026 prévoit une augmentation progressive des taxes sur le Superéthanol-E85. Une mesure…

billet d'humeur Europe 1 tapage nocturne Olivier Berthe
Conflit de voisinage à Lignières-en-Vimeu : est-ce en voulant faire justice soi-même qu’on avance ?

Trois matins, quelques vaches nourries à l’aube… et voilà qu’un simple conflit de voisinage devient affaire nationale. Entre…

Le classement des espèces susceptibles d’occasionner des dégâts repose sur une procédure réglementaire stricte. Dans le cas du corbeau freux, espèce indigène,  il relève du groupe 2, fixé pour trois ans par arrêté ministériel. Le dernier datant du 3 août 2023.
Corvidés : pourquoi les agriculteurs doivent déclarer les dégâts dans la Somme

Sans signalements précis et documentés, le corbeau freux pourrait être retiré de la liste des espèces susceptibles d’…

mobilisation contre accord UE-Mercosur PAC et taxe engrais
Mobilisation ce mercredi dans la Somme : « Macron nous met sur la paille »

Les agriculteurs de la Somme se mobilisent ce mercredi 12 novembre contre une succession de décisions et déclarations jugées…

Chaque année, la Trans’Henson est un spectacle incroyable.
La Trans’Henson, vitrine d’un élevage local en plein essor

Chaque automne, la Trans’Henson attire des milliers de spectateurs. Les centaines de chevaux emblématiques de la Baie de Somme…

L’agronomie commence par l’observation de l’agriculteur. Lors des semis,  le bon positionnement de la graine est primordial.
Le semis, étape clé d’un système agroécologique durable

Épisode 1. À Sauvillers-Mongival, Jean Harent cultive les pratiques agroécologiques. Au fil des saisons, nous suivons ses…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 9.90€/mois
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Action Agricole Picarde
Consultez les versions numériques de l'Action Agricole Picarde et du site, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de l'Action Agricole Picarde