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Feu vert pour une usine Clarebout française

L’industriel belge spécialisé dans la transformation de la pomme de terre a obtenu les autorisations administratives pour créer une usine à Dunkerque, dans le nord de la France.

La nouvelle usine Clarebout pourrait embaucher jusqu’à 320 personnes dans le Dunkerquois. Prochaine étape, 
l’obtention du permis de construire.
La nouvelle usine Clarebout pourrait embaucher jusqu’à 320 personnes dans le Dunkerquois. Prochaine étape,
l’obtention du permis de construire.
© Clarebout


La construction n’est pas pour de suite, mais elle en prend le chemin. Le projet d’implantation d’une usine de transformation de pommes de terre porté par Clarebout Potatoes à cheval sur les communes de Saint-Georges-sur l’Aa et Bourbourg, dans le Nord, a obtenu il y a quelques jours l’arrêté préfectoral autorisant l’exploitation du site à quelques encablures du Grand port maritime de Dunkerque. La prochaine étape est la délivrance du permis de construire que l’industriel belge espère «d’ici la fin d’année», selon la Voix du Nord. Le 28 août dernier, le porte-parole de la société Clarebout Potatoes, Raphael Tassart, restait toutefois prudent : «Ce n’est pas parce que nous avons obtenu ce feu vert que nous ne tiendrons pas compte de toutes les notes et observations qui ont été formulées durant l’enquête publique.» Le montant de l’investissement pourrait être de 140 millions d’euros et 320 emplois seraient créés.  

Un collectif d’opposants envisage un recours


Mais si le feu vert est accordé à Clarebout, il ne s’agit que d’une autorisation administrative. Un collectif de riverains de la future usine entend par exemple, continuer à exprimer son opposition : «On va porter un recours», expliquait la porte-parole du collectif «Non à la friture à Saint-Georges» en fin de semaine dernière au micro de Delta FM. Ce recours, dont la forme n’est pas encore arrêtée «parce qu’on ne veut pas donner de piste» selon la même porte-parole, entend poursuivre sa mobilisation. Parmi les arguments qu’il avance, le collectif évoque «des odeurs d’œuf pourri, de friture, le bruit», ou encore une construction qui pourrait être effectuée «par des flamands et des néerlandais (sic). On a oublié les entreprises françaises». Samedi dernier, comme cela devient la mode, un marché de producteurs était organisé à Saint-Georges-sur-l’Aa pour rappeler l’opposition citoyenne au projet.

À Comines-Warneton, un deuxième frigo en projet


Quasiment dans le même laps de temps, fin août, c’est concernant son site de transformation de Comines-Warneton (B) que le groupe Clarebout a reçu une autre bonne nouvelle. La Région wallonne ainsi que les ministres wallons de l’Environnement et de l’Aménagement du territoire ont donné leur accord à Clarebout pour la construction d’un second congélateur attenant à l’usine de Comines-Warneton.
Après avoir été retoqué, le projet de l’industriel a fait l’objet d’une réécriture. Selon la ministre de l’Environnement, Céline Tellier, c’est grâce à «des actions élargies de protection de la biodiversité en partenariat avec des associations environnementales locales» qu’elle a donné son accord. Un comité d’accompagnement ou comité de pilotage franco-belge pour «responsabiliser» l’entreprise devrait également être mis en place. Son rôle ? Prendre en compte les remarques des citoyens et des communes pouvant être impactées par le projet, puis son exploitation.
D’ici la construction du second frigo, l’usine Clarebout de Warneton pourrait faire l’objet de contrôles renforcés de la part de l’administration et doit s’engager à maîtriser les odeurs liées à la fabrication de ses spécialités. Autant de mesures qui ne satisfont pas les riverains de l’usine, qu’ils soient côté belge ou côté français.


Disparition de Jérôme Bonduelle dans un tragique accident

Jérôme Bonduelle, directeur général de Bonduelle Prospective et Développement, basé à Villeneuve d’Ascq, a été tué le 29 août au matin à Lille, après avoir été percuté par un chauffard qui a pris la fuite. Jérôme Bonduelle est décédé sur les lieux de l’intervention des pompiers. Cousin du PDG de Bonduelle, Christophe Bonduelle (60 ans), il avait intégré le groupe familial il y a presque dix-huit ans, après avoir effectué des études supérieures : l’Institut catholique des Arts et Métiers puis HEC. Après avoir été consultant sénior chez Eurogroup de 2000 à 2003, il avait rejoint le groupe créé par son arrière-arrière-arrière-grand-père, Louis-Antoine Bonduelle-Dalle (1803-1880) en 1853. D’abord responsable de production, il avait ensuite dirigé une usine (2005-2008), puis été nommé directeur général de Bonduelle Amérique du Nord, avant de prendre la direction générale de France Champignon. Après trois ans au Brésil au poste de «General manager», il était revenu il y a un an en France pour diriger la branche Prospective et développement. Le groupe Bonduelle, spécialisé dans la transformation et la conserve de légumes, emploie environ 11 000 personnes à travers le monde et réalise plus 2,7 milliards d’euros de chiffre d’affaires par an.

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