Aller au contenu principal

Fromages
Grégoire Déclémy remporte la Lyre d’Or au SIA

Grégoire Déclémy a remporté la lyre d’Or, le prix des meilleurs plateaux de fromages, au Salon international de l’agriculture. Une passion qui est née il y a 10 ans et qu’il partage aujourd’hui à la fromagerie Julien Planchon d’Amiens.

À 33 ans, Grégoire Déclémy est responsable de la fromagerie Julien Planchon, située rue Saint-Fuscien à Amiens. La fromagerie est également présente aux Halles de la place Maurice Vast d’Amiens depuis maintenant 20 ans. Cela fait 10 ans que Grégory Déclémy travaille dans la fromagerie. Après un diplôme de chimie, cette expérience professionnelle est arrivée par hasard : «Avant que l’on s’installe il y avait une fromagerie et ma mère travaillait juste à côté. Et après un heureux événement, j’ai dû trouver un travail et j’ai appris ici sur le tas» explique le trentenaire. 

Le représentant des Hauts-de-France

Un apprentissage sur le tas qui lui a permis, de remporter la Lyre d’Or au Salon international de l’agriculture. Le concours qui vise à désigner le meilleur plateau est organisé tous les deux ans par la fédération des fromages de France. «C’était beaucoup de travail en amont, beaucoup d’adrénaline, je me suis fait peur avec le temps», dit-il. Lors de l’épreuve sur le thème du fromage et du sport, le fromager a eu 2h30 pour réaliser 3 prestations. «J’ai dû effectuer un plateau-repas, un plateau snacking et un plateau pour un apéro dînatoire», précise le gagnant. Sur 15 participants, il était le seul représentant des Hauts-de-France. 
Sa journée au quotidien ? De la vente, du conseil et de la préparation de plateaux. Différentes prestations sont proposées aux clients : «On fait des plateaux de fin de repas pour Noël par exemple, commente le fromager. Ensuite, on réalise des plateaux apéros dînatoires. On peut également préparer des plateaux pour 200 à 300 personnes pour des gros événements.»
Pour choisir ses fromages, la fromagerie Julien Planchon travaille avec une société de grossiste qui s’occupe de la sélection. «C’est Julien Planchon, le patron, qui gère principalement cette partie-là», explique Grégoire Déclémy. La rencontre avec les producteurs notamment lors des salons est essentielle notamment pour découvrir les nouveautés. «On bouge partout en France», ajoute-t-il. 

Large choix de fromages

Des visites sont également organisées pour permettre aux vendeurs de rencontrer les producteurs au sein de leur exploitation. «On est allé dans le Poitou pour découvrir l’élevage de notre producteur de chèvre, dit-il. On ne le fait pas autant qu’on le voudrait.» Ces actions ont pour but de mieux vendre leurs produits et de pouvoir expliquer le prix à la clientèle : «C’est bien de pouvoir expliquer que c’est plus cher qu’en grandes surfaces parce que les produits sont de meilleure qualité.»
Dans les rayons de la fromagerie amiénoise, une centaine de variétés de fromages sont présentes au quotidien. «À l’année, on travaille avec 200 à 300 références.» Pour Grégoire Déclémy, un bon fromage, c’est avant tout le visuel : «C’est assez subjectif, parce qu’un bon fromage, c’est avant tout un produit qui donne envie. Et au niveau du goût, cela varie entre l’affinage et la texture que l’on attend.»
Ce que l’on vend le plus dans la rue Saint-Fuscien, ce sont les fromages classiques comme le comté, le camembert ou encore le saint-nectaire. Mais les ventes fluctuent également selon les saisons. «En ce moment, on vend beaucoup de fromage à raclette. En été, c’est plutôt de la mozzarella ou de la burrata pour les salades», ajoute-t-il. Le fromager vend avant tout ce qu’il connaît le mieux et aime plus.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout {nom-site}.

Les plus lus

La réalité des rendements et de la qualité du grain ne pourra être réellement vérifiée qu’à la fin des récoltes.
Moissons 2024 : mauvaise année en céréales

La pluie aura eu raison des rendements de blé tendre, annoncés à 64 q/ha en moyenne, en baisse de 11 % par rapport à la…

Les premières tonnes de céréales ont été réceptionnées à Canaples le 1er juillet.
Un nouveau silo à Canaples pour accompagner le développement du négoce Charpentier

L’entreprise de négoce en grains Charpentier a inauguré il y a quelques semaines un silo sur la commune de Canaples. Une…

L’usine de Péruwelz compte six lignes de production pour un volume de produits fabriqués à base de pommes de terre  de 240 000 tonnes.
Ecofrost Péronne en campagne pour recruter

L’entreprise belge qui porte un projet de construction d’usine de transformation de pommes de terre à Péronne (80) se…

Dans son communiqué, le sucrier a aussi indiqué sa base de prix pour la campagne en cours (semis 2024), avec un prix minimum garanti de 36,47 €/t16° en betteraves entières, soit une nouvelle hausse par rapport à l’an passé (32 €/t).
Saint Louis Sucre dévoile ses prix et sa stratégie RSE à 2030

La filiale française du groupe allemand Südzucker a dévoilé des prix de base de nouveau à la hausse pour 2024, et une…

Selon les prévisions, le rendement national en blé tendre atteindrait 64 q/ha  en 2024, soit - 13 % par rapport à 2023.
Les conditions climatiques influencent déjà la moisson 2024

Selon Arvalis et Intercéréales, la récolte de blé tendre 2024 pourrait être caractérisée par des rendements en forte baisse…

Pour l’orge, la campagne européenne se présente sous de meilleurs auspices.
La moisson casse la dynamique des prix

Les prix des grains baissent depuis que la moisson a débuté dans l’hémisphère nord et donne un sentiment d’abondance sur les…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 9.90€/mois
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Action Agricole Picarde
Consultez les versions numériques de l'Action Agricole Picarde et du site, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de l'Action Agricole Picarde