Aviculture
Influenza aviaire : la France se replace en «risque élevé»
Ce 22 octobre, le niveau de risque pour l’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) est passé de «modéré» à «élevé» sur l’ensemble du territoire métropolitain. Voici les causes et les conséquences pour les élevages.
Ce 22 octobre, le niveau de risque pour l’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) est passé de «modéré» à «élevé» sur l’ensemble du territoire métropolitain. Voici les causes et les conséquences pour les élevages.

Un arrêté publié le 21 octobre 2025 au Journal officiel a porté le niveau de risque de «modéré» à «élevé» pour l’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP), sur l’ensemble du territoire métropolitain, indique un communiqué du ministère de l’Agriculture.
Les mesures de prévention et de biosécurité pour les élevages de volailles sont renforcées. «Les détections d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) se multiplient en Europe chez les oiseaux migrateurs, particulièrement en Espagne et en Allemagne, mais aussi en France», justifie le ministère. «Ces cas confirment une forte dynamique d'infection chez les oiseaux sauvages empruntant les couloirs de migration descendants, actifs de septembre à décembre».
L’évolution du niveau de risque à compter du 22 octobre 2025 entraîne la mise en œuvre de mesures de prévention et de biosécurité renforcées comme la mise à l'abri des volailles de toutes espèces, l’interdiction de rassemblements d’oiseaux, la mise en place de mesures de biosécurité renforcée lors du transport de palmipèdes, etc. pour l’ensemble du territoire. La réalisation de tests virologiques avant mouvement de palmipèdes entre deux élevages est prévue dans les zones à risques de diffusion.