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Pommes de terre
La féculerie d'Haussimont va bel et bien fermer

Le groupe coopératif sucrier Tereos a annoncé le mardi 29 août s’engager dans un projet de fermeture de sa féculerie d’Haussimont (51) et la réindustrialisation du site. 

Haussimont fécule pommes de terre Tereos
La féculerie d’Haussimont engagera à partir du 20 septembre prochain sa dernière campagne de transformation de pommes de terre.
© Michel Blossier

Alors qu’elle était mobilisée depuis mars dernier à trouver un repreneur pour son usine de fabrication de fécule à base de pommes de terre à Haussimont (51), la coopérative Tereos a annoncé le mardi 29 août sa fermeture définitive à l’issue de la campagne 2023-2024. « Faute d’acquéreur, la coopérative Tereos doit aujourd’hui envisager un autre scénario et s’engager dans un projet de cessation d’activité et la recherche d’un repreneur pour porter un nouveau projet de réindustrialisation du site », a indiqué l’entreprise dans un communiqué. Ce projet de fermeture, poursuit le groupe Tereos, « n’impacte pas la campagne 2023-2024 de pommes de terre de fécule qui sera lancée le 20 septembre. »

Même scénario que pour Escaudoeuvres

Dans la continuité de ce qui a été entrepris depuis mars dernier, la coopérative souhaite désormais trouver un repreneur qui pourrait porter pour ce site un projet solide de réindustrialisation. Le scénario désormais envisagé n’est pas sans rappeler celui qui s’est conclu ces derniers jours par la reprise de la désormais ex-sucrerie d’Escaudoeuvres (59) par un industriel belge spécialisé dans la transformation de la pomme de terre. « Nous avons pris le temps et délivré les moyens nécessaires pour trouver une solution qui permettrait de maintenir l’activité de la féculerie. Aujourd’hui, au regard de l’évolution de cette piste, il est de notre responsabilité de réfléchir à d’autres solutions pour le site d’Haussimont. Nous allons travailler et co-construire un projet de transition avec les équipes d’Haussimont ; chercher un repreneur pour relancer une autre activité industrielle est une voie qu’il nous faut aujourd’hui explorer », a déclaré Christophe Lescroart, directeur des activités agricoles et industrielles Europe de Tereos.

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