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La fermeture des restaurants impacte la filière pommes de terre

Le GIPT (industrie) et le CNIPT (marché du frais) étudient toutes les alternatives en termes de débouchés pour les pommes de terre qui ne sont plus achetées par des professionnels de la restauration à l'arrêt.

© Pixabay

« La fermeture des lieux de consommation hors domicile en Europe a un impact fort sur la transformation et les stocks de pommes de terre industrielles », se sont inquiétées les interprofessions de la pomme de terre pour l'industrie (GIPT) et pour le marché du frais (CNIPT), le 24 mars. Alors que la production de pommes de terre industrielles représente près de 3 millions de tonnes en France, 1,5 million sont à destination d’industriels européens.

« La situation actuelle, le confinement et la fermeture des restaurants ainsi que la baisse du fret vers l’Asie a un impact négatif fort sur la transformation de pommes de terre en produits surgelés, en France et en Europe. On estime aujourd’hui à 500 000 tonnes les pommes de terre françaises aujourd’hui en stock qui pourraient ne pas être transformées avant la fin de la campagne », expliquent le GIPT et le CNIPT.

Recherche de débouchés alternatifs

D'autre part, la hausse de la consommation de produits transformés et de pommes de terre fraiches en magasins ne permettra pas d’absorber des volumes suffisants. Quant aux féculeries, elles sont aujourd’hui fermées, en cours de nettoyage et de maintenance inter campagne.

Ensemble, les deux filières étudient « toutes les alternatives en termes de débouchés sans déstabiliser des équilibres déjà fragiles : alimentation animale, méthanisation, transformation en alcool, stockage public qui pourraient permettre de diminuer les stocks de pommes de terre. Si aucune solution n’est rapidement trouvée, la filière s’attend à une situation très critique en termes économique, sanitaire et environnemental, et ceci à très court terme », concluent les deux organisations.

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