Aller au contenu principal

Foncier
La friche de l’usine Mailcott réhabilitée pour consommer moins de foncier

Mardi 21 mai, le préfet de la Somme, Rollon Mouchel-Blaisot, s’est rendu à Villers-Bretonneux afin d’apporter son soutien au projet de réhabilitation de la friche Mailcott. L’Amsom, acteur de l’habitat social, a exposé au cours d’une visite la vision de son projet.

L’Amsom et le maire de Villers-Bretonneux ont reçu le préfet de la Somme au cœur de la friche de l’ancienne usine Mailcott.
L’Amsom et le maire de Villers-Bretonneux ont reçu le préfet de la Somme au cœur de la friche de l’ancienne usine Mailcott.
© Bonnie Renault

Depuis plus de vingt ans, l’usine de textile Mailcott de Villers-Bretonneux n’est plus en activité. Dans le cadre de la reconquête des friches, l’Amsom a racheté le site afin de lui redonner vie. Mardi 21 mai, en fin d’après-midi, le préfet de la Somme, Rollon Mouchel-Blaisot, s’est rendu sur le site afin de prendre connaissance du projet.

 

Quatorze mois de déconstruction

David Quint, directeur général de l’Amsom, a débuté la visite en exposant les différentes parties du projet : «On va tout d’abord déconstruire les bâtiments existants afin d’en récupérer les briques, les poutres métalliques, mais également les pavés.» L’objectif est de réemployer plus de 100 000 briques. «On est sur un projet de déconstruction à 1,9 million d’euros. Et le projet global est estimé aux alentours de 24 millions», ajoute David Quint. La phase de déconstruction est prévue pendant quatorze mois. Le projet prévoit la construction d’un restaurant, des services aux personnes âgées, une centaine de logements ainsi qu’une activité tertiaire. «Pour l’instant, on est sur des logements sociaux individuels et collectifs», explique le directeur général de l’Amsom. «Il y a une vraie demande notamment de la part des jeunes travailleurs», ajoute Didier Dinouard, maire de Villers-Bretonneux.

 

Limiter l’artificialisation

L’enjeu de sobriété foncière est au cœur de ce dossier. «C’est notre obligation de limiter l’artificialisation et de redonner vie à ce genre de lieu plein d’histoire, a expliqué Rollon Mouchel-Blaisot. On a du foncier qui est rendu disponible, il faut donc refaire la ville sur la ville.» La France compte 170 000 hectares de friches, allant des vieilles stations essence aux grandes friches industrielles. Dans le département, on retrouve 1 % de ces friches. La réhabilitation de ces lieux permet donc de soulager la pression foncière. D’autant qu’aujourd’hui, la loi ZAN (zéro artificialisation nette) oblige à prioriser la réhabilitation : «Pour artificialiser, il faut qu’il y ait un intérêt général, détaille le préfet de la Somme. On le fait seulement quand c’est nécessaire, comme par exemple avec le projet d’usine d’engrais bas carbone à Languevoisin.»

 

Redynamiser la commune

Pour le maire de la commune, ce projet, permet de redonner du dynamisme et un nouveau regard sur le territoire. «Cela permet de proposer une offre alternative au modèle d’éloignement, on part à la reconquête du cœur des villes», a-t-il déclaré.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout {nom-site}.

Les plus lus

Johan Boudinel, un samarien champion du monde de boucherie

Johan Boudinel, artisan-boucher d’Arrest, fait partie de l’équipe de France de boucherie qui a décroché le titre de championne…

lin France 5
"Le lin, ce trésor français" sur France 5 ce soir

La chaîne France 5 diffuse ce mardi 1er avril en soirée (21h05) un documentaire consacré à la culture et à la valorisation du…

Les yaourts du T’chiot Berton dégustés à pleines cuillerées

À Bougainville, Gwendoline Guillerm et Jérémy Le Bot ont développé une toute récente activité de transformation à la ferme,…

Au 20 avril, les blés sont généralement au stade 2 nœuds, soit environ 2-3 jours de retard par rapport à la médiane des dix dernières années.
Optimiser la fertilisation azotée malgré un printemps contrasté

Le développement du blé tendre d'hiver est légèrement en retard en raison des conditions climatiques fraîches et sèches. L'…

Cette année, le vent de Nord-Est permet un séchage fort mais principalement  en surface.
Les bonnes pratiques d’implantation selon Arvalis

Alors que les plantations de pommes de terre ont démarré depuis quelques semaines, Arvalis Hauts-de-France fait un tour d’…

Les surfaces d'endives françaises (encore) en baisse

La production française d'endives est à nouveau en baisse, de 5 % en 2024. 

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 9.90€/mois
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Action Agricole Picarde
Consultez les versions numériques de l'Action Agricole Picarde et du site, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de l'Action Agricole Picarde