Produits locaux
Les inscriptions au Concours général agricole sont ouvertes
Chaque année, des milliers de producteurs, vignerons, artisans et éleveurs participent au Concours général agricole (CGA) pour faire reconnaître la qualité et l’authenticité de leur production. Les inscriptions pour l’édition 2026, «placée sous le signe de l’innovation, des terroirs et des talents», ont ouvert ce 5 novembre.
Chaque année, des milliers de producteurs, vignerons, artisans et éleveurs participent au Concours général agricole (CGA) pour faire reconnaître la qualité et l’authenticité de leur production. Les inscriptions pour l’édition 2026, «placée sous le signe de l’innovation, des terroirs et des talents», ont ouvert ce 5 novembre.
Une médaille au Concours général agricole (CGA) ? «Elle représente bien plus qu’une distinction. C’est la reconnaissance d’un savoir-faire unique, d’un ancrage territorial fort et d’un engagement quotidien pour la qualité des produits», assurent les organisateurs du concours dans un communiqué. Chaque année, des milliers de producteurs, vignerons, artisans et éleveurs y participent. Les inscriptions pour l’édition 2026 ont ouvert ce 5 novembre. Celui-ci se tiendra du 21 février au 1er mars, lors du Salon de l’Agriculture à Paris Expo-Porte de Versailles.
Le concours se veut une «véritable vitrine du savoir-faire français». Il rassemble une vingtaine de familles de produits : vins, fromages, charcuteries, produits laitiers, miels, bières, confitures, huiles, épices, choucroutes… En 2025, plus de 22 000 produits avaient été inscrits et 5 343 médailles étaient décernées (dont 3 361 vins et 1 982 produits). Pour Angèle du Cheyron, du service diversification de la Chambre d’agriculture de la Somme, une participation comporte plusieurs avantages. «C’est une reconnaissance de la qualité des produits, ça fait parler de la région qui communique autour des médailles, c’est une ouverture nationale, voire internationale, et ça valorise les filières agricoles», lite-t-elle.
L’édition 2026 est «placée sous le signe de l’innovation, des terroirs et des talents», avec une nouveauté : le concours boulangerie - pain de campagne, qui mettra en avant «le savoir-faire artisanal des boulangers et la qualité des pains emblématiques de nos régions». Reste que la participation CGA a un coût. Celui-ci varie selon les produits. «Il faut compter une centaine d’euros pour les frais de dossier, plus l’envoi du produit. Depuis cette année s’ajoute l’achat du “kit numérique“, qui est un droit à utiliser les médailles, soit 60 € pour une ou deux médailles, et 120 € lorsqu’on a reçu plus de deux médailles.»
Modalités
L’inscription se fait en ligne, sur le site www.concours-general-agricole.fr/candidat. Dans la catégorie «produits», il s’agit de créer ou de mettre à jour son compte producteur, de sélectionner le concours concerné (produits laitiers, bières, charcuteries, miels, etc.), de saisir les informations relatives aux produits engagés, et de valider l’inscription reçue par mail. Les prélèvements et mises sous scellés des échantillons seront effectués par la chambre d’agriculture.
Devenez jurés du CGA
Vous êtes passionné de gastronomie, amateur éclairé ou professionnels du goût ? Le Concours général agricole (CGA) invite à s’inscrire en tant que juré. «Être juré au CGA, c’est vivre une aventure sensorielle et humaine au cœur du plus grand concours de produits agricoles français. Chaque juré contribue à la valorisation des savoir-faire régionaux en évaluant les meilleurs produits lors des finales, organisées pendant le Salon international de l’Agriculture», est-il expliqué dans un communiqué. Pour les moins initiés, des formations gratuites à l’analyse sensorielle sont proposées. «Ces 52 sessions de formation, organisées en partenariat avec l’Inao, permettent d’acquérir les compétences nécessaires pour juger avec rigueur, méthode et impartialité.» L’inscription se fait aussi en ligne (www.concours-general-agricole.fr/jure). La principale condition est d’être disponible lors des finales qui ont lieu du 21 au 24 février.