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Faits divers
Peta demande un hommage pour des cochons victimes d'accident de la route

Après un accident de la circulation dans le département du Nord au cours duquel un camion transportant des porcs s'est couché, entraînant la mort d'une partie des animaux, l'association animaliste Peta demande au maire de la commune où s'est produit l'accident d'installer une stèle leur rendant hommage.

Peta cochons
Après un accident de la route dans le Nord, impliquant un camion transportant des porcs, l'élevage est une nouvelle fois dans le viseur de l'association antispéciste PETA France.
© D.R.

L'initiative n'est pas sans rappeler celle portée en janvier 2021 par des élus écologistes des Hauts-de-France qui ont voulu rendre hommage à un cerf qui s’était réfugié sur les voies de chemin de fer de la gare de Chantilly (60) lors une chasse à courre.

Cette fois, à la manœuvre, il s'agit de l'association de défense des droits des animaux, Peta France, qui demande au maire d'Houtkerque, une commune du nord de la France, d'installer une stèle sur une route départementale « en hommage » aux 120 cochons morts après que le camion qui les transportaient se soit renversé, mardi 21 juin.

stèle PETA

Dans le courrier qu'elle adresse à l'édile, l'association Peta présente les porcs morts dans l'accident comme « des êtres sensibles qui sont morts de manière certainement terrifiante et douloureuse ». Et dresse au passage un portrait peu glorieux de l'élevage porcin. Pour la porte-parole de Peta France, Iris Douzet, porte-parole de Peta France, « dans les élevages intensifs d’où proviennent la grande majorité de la viande vendue en France, les cochons vivent parqués dans des hangars surpeuplés et insalubres, où ils sont privés de tout ce qui leur est naturel. La frustration et le stress causés par ce confinement extrême peut mener à des comportements agressifs, comme des morsures. Ainsi, les éleveurs leurs rognent souvent les dents sans anesthésie, une pratique douloureuse et terrifiante. Lorsqu’ils n’ont que quelques mois, ils sont conduits à l’abattoir où ils sont gazés à mort dans un puits de CO2 ou suspendus la tête en bas et égorgés ».

Derrière ce qui ressemble à une opération grossière de communication, l'association prêche avant tout pour le véganisme : « Si nous étions tous végans, cela ne se serait pas produit », peut-on ainsi lire sur le projet de stèle qu'elle souhaiterait installer, à côté de la gravure d'un cochon. Et Iris Douzet de confirmer l’intention : « En plus de rendre hommage aux victimes de l’accident, notre mémorial rappellerait à toute personne choquée par le sort tragique de ces cochons que nous pouvons tous contribuer à prévenir ce type d’accident en devenant végan – ce qui supprimerait la nécessité de transporter ces animaux lors de longs voyages pénibles vers l’abattoir. »

Une chose est sûre, si le véganisme peut aux yeux de certains protéger la vie de quelques animaux, il ne met pas ses promoteurs à l’abri du ridicule.

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