Politique
Sandrine Rousseau n’en a «rien à péter de la rentabilité des agriculteurs»
Invitée sur Le Média le 11 juillet, la députée écologiste Sandrine Rousseau a fermement critiqué la loi Duplomb, récemment adoptée à l’Assemblée nationale. Pour elle, ce texte constitue un «scandale absolu» car il privilégierait la rentabilité agricole au détriment de la santé publique et de la protection de l’environnement.
Invitée sur Le Média le 11 juillet, la députée écologiste Sandrine Rousseau a fermement critiqué la loi Duplomb, récemment adoptée à l’Assemblée nationale. Pour elle, ce texte constitue un «scandale absolu» car il privilégierait la rentabilité agricole au détriment de la santé publique et de la protection de l’environnement.

«J’en ai rien à péter de la rentabilité des agriculteurs». «Je me fiche de savoir si ces exploitations sont viables économiquement. Ce qui compte, c’est de protéger le vivant». Ces propos sont ceux de la députée écologiste Sandrine Rousseau, invitée de la Contre Matinale du Média le 11 juillet, lors d’un échange sur la loi Duplomb.
Interrogée sur l’usage des pesticides et la crise agricole, Sandrine Rousseau a une nouvelle fois déclenché la polémique, en assumant un positionnement radical dans le débat sur la transition écologique. Cette «rentabilité fondée sur les pesticides nuisibles aux sols, à la biodiversité et à la santé» ne mérite pas, selon elle, d’être valorisée. «Ce n’est pas de la rentabilité, c’est de l’argent sale.» Sa sortie n’a pas tardé à faire réagir dans les rangs agricoles et politiques.
Sandrine Rousseau, coutumière des formules chocs, n’en est pas à son premier coup d’éclat. Mais dans un contexte de réforme de la Pac et de négociations tendues à Bruxelles sur l’avenir de l’agriculture européenne, ses propos risquent de nourrir un peu plus la fracture entre les défenseurs d’une agriculture intensive et ceux qui militent pour un virage écologique radical.