Chasse
« Soyez fiers d’être chasseur » : le message de Willy Schraen à la veille de l’ouverture
À la veille de l’ouverture 2025-2026, le président de la FNC, Willy Schraen, s’adresse aux chasseurs de France dans un message offensif. Sécurité, droits bafoués, crise des migrateurs, écologie punitive, dégâts de gibier : il appelle les chasseurs à rester soudés et fiers de leur passion.
À la veille de l’ouverture 2025-2026, le président de la FNC, Willy Schraen, s’adresse aux chasseurs de France dans un message offensif. Sécurité, droits bafoués, crise des migrateurs, écologie punitive, dégâts de gibier : il appelle les chasseurs à rester soudés et fiers de leur passion.

Quelques jours avant l’ouverture générale de la chasse en France, le patron des chasseurs de France, Willy Schraen, s’est adressé à eux dans un message vidéo avec le ton qu’on lui connait. D’entrée de jeu, il rappelle l’enjeu du « respect scrupuleux des règles de sécurité », afin de vivre une saison sereine. « Nous devons être irréprochables, pour nous, mais aussi pour les autres usagers de la nature. » Car la chasse, rappelle Schraen, n’est pas une tolérance mais un droit : « Si nous avons des devoirs, nous avons également des droits, celui de chasser librement dans un cadre défini. »
Des ennemis toujours plus virulents
Face aux oppositions dont la chasse française peut faire l’objet, le président de la FNC dénonce une situation absurde : « La France se trouve dans une situation sociale et économique catastrophique, sans parler des guerres qui menacent le monde. Et bien même cela ne calme en rien nos ennemis. Leur haine de la chasse et du monde rural arrive encore à prendre le dessus. » Mais face à une forme d’ « acharnement », il appelle à la fermeté : « Soyez toujours fiers d’être chasseur. Soyez fiers de votre passion. »
Alors que l’été a été marqué par une crise majeure mettant en péril la chasse de certaines espèces migratrices, Willy Schraen affirme avoir « fermement tenu la barre du navire », soulignant un « dialogue franc et constructif » avec la ministre de la Transition écologique. La sortie de crise – mise en place de mesures de gestion plutôt qu’interdiction, par exemple -, a reposé sur « la force de nos données scientifiques, nos pratiques respectueuses de la ressource, l’action politique et le combat juridique ».
Si désormais la chasse aux migrateurs se redéfinit autour du triptyque « gestion adaptative, PMA, et Chass’Adapt », cela doit permettre, selon M. Schraen « à notre jeunesse le droit de chasser encore demain. »
« L’écologie punitive » dans le viseur
Contre Bruxelles ensuite, Willy Schraen ne mâche pas ses mots : « La Commission européenne se fout totalement de ce que représentent les chasses traditionnelles pour notre identité rurale, et pratique l’écologie punitive mieux que personne. » Sur un plan franco-français, il n’est pas tendre non plus et cite un sondage récent réalisé pour la revue L’Hémicycle : « Pour 65 % des personnes interrogées, les militants verts se sont laissé emporter par leur obsession. Enfin ! Ce qu’on répète depuis 20 ans ! »
Sur le dossier brûlant des indemnisations agricoles, Willy Schraen reste ferme : « Les chasseurs ne doivent plus payer l’intégralité des dégâts. Ceux-ci doivent continuer à l’être, mais plus par nous seuls. »
Place à la passion
Après les combats politiques, l’ouverture reste néanmoins et avant tout un moment attendu : « J’ai tellement hâte de retrouver les champs, les bois et les marais avec mes chiens. J’ai tellement hâte de revoir le gibier et de ressentir les émotions si particulières qui sont le sel de ces journées toujours trop courtes », s’enthousiasme le président des chasseurs de France. Dans les Hauts-de-France, l’ouverture de la chasse aura lieu ce dimanche 21 septembre.