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Un Abbevillois roule pour devenir le meilleur pâtissier

Le programme «Le meilleur pâtissier» revient avec une nouvelle saison à partir du mercredi 30 septembre sur M6, à 21h05. Parmi les 14 concurrents, François, un habitant de Bellancourt, à l’est d’Abbeville. Une rencontre qui vaut le détour.



Ancien militaire aujourd’hui reconverti dans le transport privé de personnes (VTC), on pourra vous voir dès la semaine prochaine dans un programme télévisé destiné à découvrir des talents de la pâtisserie. Comment en êtes-vous arrivé là ?

J’ai 47 ans et je suis un ancien militaire. J’étais engagé dans les parachutistes puis au 93e régiment d’artillerie de montagne. J’ai effectué seize missions à l’extérieur avant d’être aide-soignant dans un centre hospitalier et pompier à Abbeville. Aujourd’hui, je suis chauffeur VTC et passionné de pâtisserie. Je ne sais pas dire précisément à quand remonte mon intérêt pour cela, mais pour peu que je m’en souvienne, j’ai toujours aimé cela. Une blessure que j’ai eu pendant une intervention quand j’étais militaire m’a fait perdre une partie de la mémoire.

Etiez-vous fan de l’émission avant de participer au casting puis d’intégrer la sélection ?
Cela fait plusieurs années que je regarde, avec mon épouse et mes enfants. Un soir, c’est l’un d’eux qui m’a mis au défi d’y participer et qui m’a encouragé. J’ai donc passé le casting l’an dernier et j’ai eu la surprise d’être sélectionné. En y participant, je veux montrer à mes enfants que l’on peut arriver à tout ce que l’on veut quand on est motivé et qu’on s’en donne les moyens.

Quel est votre dessert «coup de cœur» ?
J’aime beaucoup les entremets, les gâteaux qui demandent de l’assemblage. J’aime aussi les tartes, mais ce n’est pas la même chose puisque l’on peut moins exprimer sa créativité. Je cherche avant tout que ce soit bon, mais aussi beau.

En dépit du contexte sanitaire, comment avez-vous vécu le tournage de l’émission ?
Les conditions étaient particulières, mais cela n’a rien enlevé à la magie de cette aventure. Il y a eu beaucoup de précautions prises par la production. Le tournage a démarré puis il y a eu le Covid-19. Nous avons du travailler avec des masques. Il y avait du gel hydroalcoolique partout. La grande différence par rapport aux saisons précédentes, c’est que nous n’avons pas pu goûter aux recettes des autres...

La pâtisserie a la réputation d’être un domaine plus technique que la réalisation d’autres plats. Partagez-vous ce sentiment ?
C’est vrai, la pâtisserie, c’est technique et c’est pour cela que j’aime, sans doute par mon côté militaire. On ne peut pas improviser. Il faut de la rigueur dans toutes les étapes de réalisation.

Avez-vous ressenti une forme de pression entre candidats ou des critiques venant de leur part en participant à ce programme ?
Honnêtement, je ne me suis fait que des amis. Je reste en contact avec tout le monde. Nous y allons tous pour gagner, c’est un fait. Mais il y a toujours eu une bonne entente entre candidats et jamais de coups bas. J’ai retrouvé l’esprit de camaraderie que j’ai connu à l’armée et qui me manque aujourd’hui.

Avez-vous appris des autres candidats comme des chefs chargés de vous évaluer pendant les épreuves ?
Énormément. Chacun vient avec sa technique, mais il y a beaucoup d’échanges entre nous, même si, comme je le disais auparavant, on est là pour faire la meilleure réalisation. Les chefs nous ont donné des conseils, des astuces. Je suis sûr d’avoir fait évoluer ma pâtisserie grâce à tout cela. Je n’ai pas forcément la finesse d’un Cyril ou d’une Mercotte, mais j’ai beaucoup appris.

Que gardez-vous des présentateurs et coaches présents à vos côtés pendant l’émission ?
La télévision nous renvoie une certaine image des gens qui y sont. Certains ont l’air sympa et ne le sont pas lorsqu’on les rencontre en vrai. Avec Cyril Lignac et Mercotte, il n’y a pas de différence entre l’image qu’ils renvoient quand ils sont à la télévision et ceux qu’ils sont quand on les cotoie hors caméra. La bienveillance qu’ils dégagent est bien réelle.

L’un des temps forts à venir de l’émission est la bataille rangée entre une équipe composée de candidats du nord de la France contre une équipe du sud. Comment avez-vous vécu ce moment ?
Sans rentrer dans le détail de cet épisode pour ne pas gâcher la surprise, je peux simplement dire que la cuisine est formidable parce qu’elle permet de rapprocher des gens qui viennent d’horizons différents, qui n’ont pas la même culture. C’est quelque chose que j’ai aussi appris à l’armée. Peu importe la langue que l’on parle, la culture que l’on a, la chose qui rapproche, c’est de partager un repas, un gâteau.

Mercredi prochain, où serez-vous et avec qui regarderez-vous la première émission ?
Je serai chez moi, en famille et, bien évidemment, je serai devant ma télévision.

Qu’est-ce que cela fait de vous voir dans un petit écran ?
Je n’ai pas cherché à être quelqu’un d’autre que moi-même. Le tournage s’est vraiment bien passé et les premières images que l’on a pu voir dans le générique qui passe en ce moment sont très fidèles. Pour le reste, il faudra attendre la diffusion des épisodes, mais vraiment, ce fut une belle expérience.

Depuis que l’on vous voit dans le générique de l’émission, en action, êtes-vous plus facilement reconnu dans la rue ?
Sur l’Abbevillois, des amis me font marcher en me disant que je suis devenu une star (rires). J’étais déjà bien connu en raison de mes différents engagements, mais c’est une notoriété relative et il y a beaucoup de bienveillance là-dedans. Tout mon entourage est derrière moi, et c’est formidable.

Le palmarès de l’aventure ne sera connu qu’en fin de programme mais quoi qu’il en soit, qu’en retiendrez-vous ?
Je ne me suis pas fixé d’autre objectif que celui de participer et de me faire plaisir, en faisant aussi plaisir à mes proches. Ma première victoire, c’est d’avoir été sélectionné et d’avoir pu participer à l’émission. Tout mon entourage est derrière moi, et c’est formidable.

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