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Un réseau de chaleur alimenté par des anas de lin

La nouvelle chaufferie biomasse de la coopérative Lin 2000 à Grandvilliers a été inaugurée.

© AAP

L’idée n’est pas nouvelle à Grandvilliers, puisque le projet remonte à une dizaine d’années. La coopérative Lin 2000 cherchait à valoriser au mieux les anas, un co-produit provenant du broyage des tiges du lin fibre. Des partenariats avaient été trouvés à Grandvilliers pour organiser un réseau de chaleur de 3 km qui devait alimenter plusieurs complexes situés sur le territoire de la commune : piscine, collège, lycée, éco-quartier, hôpital local et Opac, ce réseau étant alimenté par une chaudière brûlant des anas de lin. Après une première expérience qui s’est soldée par un échec, à cause de problèmes techniques sur cette chaudière au début de l’hiver 2011, il a fallu la remplacer par une autre, fonctionnant au fuel, puis au gaz.
Mais l’idée n’était pas abandonnée et elle a débouché sur une nouvelle réalisation, avec une nouvelle chaufferie biomasse qui fonctionne depuis maintenant 9 mois. Une inauguration officielle de cette chaufferie a été faite mardi 23 septembre.
Sébastien Jumel, président de Lin 2000, a exposé le principe : on brûle les anas de lin que la coopérative linière cherche à valoriser autrement que pour l’isolation de bâtiments ou le paillage de végétaux, tout en pérennisant le débouché pour ce co-produit volumineux, pour vendre des calories à un réseau urbain de chaleur. Il y a un intérêt économique pour la coopérative et ses producteurs, un intérêt environnemental, puisqu’il s’agit d’une matière renouvelable, produit localement en quantité, et un intérêt social, puisqu’il permet de fournir une énergie propre, à des prix plus bas par rapport aux énergies fossiles.
Un accord a été trouvé avec Cofely Services, une filiale du groupe GDF Suez, pour la conception du projet, la gestion du financement, le suivi de la réalisation des travaux, qui ont été réalisés fin 2013, et de son exploitation, pour une durée prévue de 15 ans.
Cette chaudière, qui représente un investissement d’un million d’euros, a une capacité de 2 mégawatts, pour couvrir 85 % des besoins en chaleur du réseau de Grandvilliers. Ce projet a bénéficié du financement de l’Ademe, à hauteur de 25 %, et du soutien du conseil régional, qui avait participé dès le départ pour la réalisation du réseau de chaleur.

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