Couverts végétaux
Un sol bien structuré pour une culture performante
Optimiser la culture de la pomme de terre commence bien avant la plantation. C'est dans la structure même du sol que se joue une grande partie de rendement et de la qualité finale. Elle influence la levée, la tubérisation autant que la sensibilité aux maladies ou la facilité d'arrachage.
Optimiser la culture de la pomme de terre commence bien avant la plantation. C'est dans la structure même du sol que se joue une grande partie de rendement et de la qualité finale. Elle influence la levée, la tubérisation autant que la sensibilité aux maladies ou la facilité d'arrachage.
La pomme de terre est une culture exigeante sur bien des aspects, parmi lesquels, la qualité même de la structure du sol dont elle a besoin. Dans une terre compactée, même légèrement, la croissance racinaire en sera immédiatement freinée, la tubérisation contrariée et donc le rendement impacté. La culture exige un sol meuble, suffisamment aéré et homogène. En effet, comme nous le résume Arvalis : «une bonne structure du sol, superficielle et en profondeur, est cruciale pour l'enracinement optimal de la culture, l'exploration efficace du profil racinaire et pour la maximisation de la minéralisation de la matière organique.»
Sensible aux défauts de structure donc, la pomme de terre fait aussi partie des cultures susceptibles d’abîmer celle-ci pour les cultures suivantes. C'est là tout son paradoxe. Un risque de dégradation et de tassement dû notamment à l'utilisation de machines lourdes pour la récolte.