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Camemberts : Travert souhaite une «marque distinctive» pour les différencier

Le ministre de l'Agriculture a dit, le 20 mai, souhaiter la mise en place d'une «marque distinctive» selon la méthode de fabrication des camemberts, alors que la filière a récemment scellé un accord sur une harmonisation qui fait polémique. «Je veux que l'on puisse avoir sur les étiquettes une marque distinctive qui permette pour les consommateurs de différencier un camembert au lait cru moulé à la louche, un camembert de Normandie au lait cru moulé à la louche, ou un camembert avec du lait thermisé», a affirmé Stéphane Travert, lors de l'émission «Questions politiques» sur France Inter. Ces déclarations interviennent après la publication, le 15 mai, d'une tribune dans Libération signée par des chefs étoilés, pour dénoncer un accord conclu entre les fabricants du camembert qui risque de «devenir une vulgaire pâte molle sans goût». Le texte fustige l'accord trouvé le 21 février par les acteurs de la filière pour mettre un terme à dix ans de bataille autour de l'étiquette. D'ici à 2021, il n'y aura plus qu'un seul et unique camembert de Normandie AOP (appellation d'origine protégée), qui pourra désormais être élaboré au lait pasteurisé. «Dans cinq ans à peine, le +véritable camembert de Normandie+ sera un produit de luxe, réservé aux initiés, tandis que la masse des consommateurs devra se contenter d'un ersatz fabriqué selon les méthodes industrielles», selon les signataires qui en appelaient à Stéphane Travert et au président Emmanuel Macron.

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