Aller au contenu principal

Filière betteraves
Conseil de surveillance des néonicotinoïdes reporté et mobilisation du gouvernement pour trouver une porte de sortie

Le Gouvernement explique avoir pris acte de l’arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne rendu le jeudi 19 janvier 2023 relatif à l’utilisation des néonicotinoïdes pour les semences et au droit de déroger à l'interdiction européenne.

La CGB souhaite que le sucrier propose à ses betteraviers d’indexer une partie de ses betteraves sur le marché à terme.
© D. R.

C’est la première conséquence de l’arrêt de la Cour de justice européenne qui confirme l’interdiction de l’utilisation des substances néonicotinoïdes, même à titre dérogatoire. Le conseil de surveillance des néonicotinoïdes qui devait se réunir ce vendredi 20 janvier pour statuer sur le projet de dérogation 2023 à l’interdiction des NNI pour la betterave sucrière a décidé de reporter sa réunion au 26 janvier prochain.

Dans un communiqué du 19 janvier, le Gouvernement dit « prendre acte de la décision du président du conseil de surveillance (…) de reporter au 26 janvier sa réunion initialement prévue ce vendredi 20 janvier », et souhaite utiliser ce délai de report « pour pour expertiser les conséquences juridiques de cette décision en droit français et les conséquences pour la campagne de production qui s’ouvre ».

C’est également par le biais d’un communiqué que la Confédération générale des planteurs de betteraves (CGB) s’est « insurgée » contre cette décision (…) « qui met toute une filière en danger ». Elle qualifie la réponse de la justice européenne de « brutale » si elle venait être appliquée en l’état. Pour Franck Sander, le président des betteraviers français, la décision de la CJUE ne pouvait pas plus mal tomber : « A seulement quelques semaines des semis de betteraves, on ne peut pas envisager de rester dans l’impasse face aux virus dévastateurs de la jaunisse », déclare-t-il.

« Alors même que le Plan National de Recherche et d’Innovation (PNRI) n’apporte pas encore d’alternatives aux néonicotinoïdes », la CGB demande « au Gouvernement français d’apporter des solutions à notre filière ». L’enjeu ? « Trouver des réponses adaptées pour permettre aux 23 700 betteraviers de continuer à cultiver de la betterave et fournir aux 67 millions de français le sucre, le bioéthanol et le gel hydroalcoolique dont ils ont besoin chaque jour », conclut M. Sander.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout {nom-site}.

Les plus lus

La réalité des rendements et de la qualité du grain ne pourra être réellement vérifiée qu’à la fin des récoltes.
Moissons 2024 : mauvaise année en céréales

La pluie aura eu raison des rendements de blé tendre, annoncés à 64 q/ha en moyenne, en baisse de 11 % par rapport à la…

Les premières tonnes de céréales ont été réceptionnées à Canaples le 1er juillet.
Un nouveau silo à Canaples pour accompagner le développement du négoce Charpentier

L’entreprise de négoce en grains Charpentier a inauguré il y a quelques semaines un silo sur la commune de Canaples. Une…

Dans son communiqué, le sucrier a aussi indiqué sa base de prix pour la campagne en cours (semis 2024), avec un prix minimum garanti de 36,47 €/t16° en betteraves entières, soit une nouvelle hausse par rapport à l’an passé (32 €/t).
Saint Louis Sucre dévoile ses prix et sa stratégie RSE à 2030

La filiale française du groupe allemand Südzucker a dévoilé des prix de base de nouveau à la hausse pour 2024, et une…

Selon les prévisions, le rendement national en blé tendre atteindrait 64 q/ha  en 2024, soit - 13 % par rapport à 2023.
Les conditions climatiques influencent déjà la moisson 2024

Selon Arvalis et Intercéréales, la récolte de blé tendre 2024 pourrait être caractérisée par des rendements en forte baisse…

Pour l’orge, la campagne européenne se présente sous de meilleurs auspices.
La moisson casse la dynamique des prix

Les prix des grains baissent depuis que la moisson a débuté dans l’hémisphère nord et donne un sentiment d’abondance sur les…

Pas moins de 26 variétés, seules ou en mélanges, ont été présentées par le service agronomique de Noriap lors des journées «Opti», comme à Sourdon, mi-juin.
Noriap propose du «sang neuf» dans les champs de blé

Lors de ses journées «Opti», la coopérative Noriap a présenté à ses adhérents un panel de variétés de blé qui intègre un…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 9.90€/mois
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Action Agricole Picarde
Consultez les versions numériques de l'Action Agricole Picarde et du site, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de l'Action Agricole Picarde