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Faune sauvage
Dégâts de gibier : une « boîte à outils » en cours de finalisation

Outils pour baisser les populations et indemniser autrement les dégâts sont dans les tuyaux.

dégâts de sangliers
Dégâts de sangliers sur prairies sur le littoral picard.
© V.F.

C’était l’une des promesses de Marc Fesneau, alors ministre des relations avec le Parlement, lorsqu’il était passé devant les chasseurs réunis en congrès. « Nous allons soutenir la mise en œuvre de l’accord que vous avez signé avec les organisations professionnelles agricoles », avait-il indiqué en mars 2022, à la veille de la présidentielle. Alors que le ministre avait envisagé « une application rapide », ces discussions seraient en train de se terminer.

Des arbitrages gouvernementaux seraient notamment en cours pour finaliser une « boîte à outils » permettant de mieux réguler les dégâts de gibier. « Nous devons nous servir de tous les leviers possibles pour faire baisser l’addition », martèle Florent Leprêtre, élu de la FNSEA en charge du dossier. Objectif pour le syndicat majoritaire : « Faire baisser les populations de sanglier de 30 %. »

Dans le cadre des négociations actuelles, la FNSEA souhaiterait notamment obtenir la généralisation nationale de plusieurs mesures actuellement interdites ou seulement ouvertes par dérogation au niveau départemental. Parmi celles-ci : les tirs sur place d’appâtage, les tirs à la chevrotine, le piégeage ou encore la possibilité de tirer en affût ou avec battue dans les parcelles en cours de récolte. Autant de leviers « qui devront faire l’objet d’un texte réglementaire », confirme Florent Leprêtre. Agriculteurs et chasseurs discuteraient également avec l’État d’une enveloppe financière pour accompagner ces efforts de régulation.

Comme promis à la FNC dans le cadre du plan de résilience début septembre, l’Élysée compensera par ailleurs la hausse de la facture des dégâts de gibier durant les trois prochaines années. Une enveloppe qui pourrait atteindre une vingtaine de millions d’euros pour 2022, et qui sera « vérifiée et recalculée chaque année pour correspondre à la réalité », précise-t-on à la FNC.

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