Aller au contenu principal

Faire connaître et reconnaître le haricot de Soissons

Géraldine Toupet, installée dans une exploitation de polyculture à Parcy-Tigny, dans l’Aisne, s’est lancée dans la production de haricots de Soissons depuis 2015.

Les producteurs, dont Géraldine Toupet cherchent toujours de nouvelles idées de dégustation de leurs haricots de Soissons.
Les producteurs, dont Géraldine Toupet cherchent toujours de nouvelles idées de dégustation de leurs haricots de Soissons.
© © G. T.



Parmi les producteurs de légumes, certains ont choisi de se spécialiser dans une niche. C’est le cas de Géraldine Toupet, installée à Parcy-Tigny (02). «Nous avons commencé la production de haricots de Soissons il y a trois ans avec 20 ares. Cette année, nous sommes passés à 40 ares. Le choix de cette culture s’est fait dans le cadre d’une réflexion de diversification de notre exploitation», raconte-t-elle. Pour ce faire, «nous bénéficions de l’appui technique et des conseils de tous les producteurs de la coopérative du Haricot de Soissons, située à Vaudesson. Cette production demande toutefois du matériel spécifique et beaucoup de main-d’œuvre, car tout, ou presque, est fait à la main».
La coopérative, qui a vu le jour en  2003, propose la production de semences spécifiques, l’assistance, le conseil aux producteurs, la collecte des haricots, le suivi de la qualité, la traçabilité, la promotion et la commercialisation du produit. Les producteurs amènent leur récolte et la trient à la main. Les principaux canaux de distribution sont les grossistes, les grandes surfaces et les restaurants. En 2017, la collecte avoisinait les 20 t avec des rendements moyens de 23,9 qx/ha. Une bonne année ! Mais «la récolte 2018 ne va pas être très bonne, car la culture a beaucoup souffert de la sécheresse estivale. Par ailleurs, cette année, la suppression de l’insecticide du sol a engendré une réelle difficulté à la levée de la culture», regrette Géraldine Toupet.

Vers une IGP ?
Il y a un peu plus de dix ans, les responsables de la coopérative ont lancé une demande d’IGP (indication géographique protégée) pour le haricot de Soissons. «Nous demandons l’IGP afin de faire face aux usurpations de dénomination par la concurrence du haricot d’importation», explique Géraldine Toupet, qui est également administratrice à la coopérative du Haricot de Soissons. «C’est pourquoi nous voulons réserver la dénomination géographique par le biais de l’IGP, tout en sauvegardant la variété, le savoir-faire local et ainsi ancrer le produit dans le territoire. Les producteurs, avec le Groupement régional pour la qualité alimentaire, ont finalisé le dossier dans l’année 2018, et il a été présenté à l’Inao régional. Suite aux premiers retours de la commission permanente sur le haricot de Soissons, le dossier bloque sur la question de l’homonymie avec d’autres variétés existantes. Les éléments demandés pour la complémentarité du dossier semblent très compliqués à réaliser par l’ensemble des producteurs.» Affaire à suivre donc…

Coopérative cherche producteurs

La coopérative du Haricot de Soissons a été créée en 2003 et accompagne les producteurs. Mais, «aujourd’hui, la production de haricots de Soissons de la coopérative ne suffit pas à satisfaire l’intérêt suscité par ce légume sec spécifique à notre département de l’Aisne. Aussi, la coopérative recherche des producteurs qui seraient intéressés par cette culture de façon à accroître les volumes et conforter son marché en continuant à le développer», explique Camille Hoche, présidente de la coopérative agricole du Haricot de Soissons.

Site web : http://www.haricotdesoissons.com

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout {nom-site}.

Les plus lus

Chaque année, environ 10 % des fermes du département de la Somme font  l’objet d’un contrôle administratif, ce qui apparait relativement faible selon  l’administration départementale.
«Trop» de contrôles chez les agriculteurs ? La DDTM répond

Lors de la session de la Chambre départementale d’agriculture de la Somme du 19 mars dernier, l’administration départementale…

Présentation des Prim'holstein.
Les vaches Prim’holstein, les stars de la Foire agricole de Montdidier

Le lundi 1er avril avait lieu la traditionnelle Foire agricole de Montdidier, avec de nombreux exposants. Parmi les…

dégâts sanglier approche affût 1er avril
Le tir du sanglier ré-autorisé à partir du 1er avril

La préfecture de la Somme a décidé de prolonger la période de chasse du sanglier dans la Somme sous conditions en modifiant l’…

Le retard pris dans les semis inquiète la CGB comme l’Institut technique de la betterave (ITB) avec un risque «jaunisse»  fort cette année.
Des premiers semis de betteraves sous un ciel nuageux

C’est toujours dans l’attente d’un contingentement des volumes de sucre importé d’Ukraine et de l’autorisation de certaines…

Vincent Verschuere conflit de voisinage loi
La loi sur les troubles de voisinage adoptée

L’Assemblée nationale a adopté le 8 avril en dernière lecture la proposition de loi portée par la députée Nicole Le Peih, (…

Le concours départemental de la race holstein reste l’un des temps forts de la Foire agricole de Montdidier.
Concours, démos et omelette géante pour la 31e foire agricole de Montdidier

Ce lundi 1er avril est organisée la foire de Montdidier. Attirant jusqu’à 30 000 visiteurs, les agriculteurs…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 9.90€/mois
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Action Agricole Picarde
Consultez les versions numériques de l'Action Agricole Picarde et du site, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de l'Action Agricole Picarde