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Gastronomie : des produits entre de bonnes mains

L’ambassade de confréries des Hauts-de-France réunit une bonne partie des associations de défense de produits et spécialités emblématiques de la région.

Derrière un apparent folklore, le monde des confréries gastronomiques est finalement bien structuré et occupe une place singulière dans la défense de spécialités ancestrales.
Derrière un apparent folklore, le monde des confréries gastronomiques est finalement bien structuré et occupe une place singulière dans la défense de spécialités ancestrales.
© V. F.



C’est sur le territoire de la Confrérie de l’andouillette de Cambrai (59) que la rencontre a eu lieu. Fin de semaine dernière, c’est à Neuville-Saint-Rémi qu’une douzaine de confréries gastronomiques de la région se sont retrouvées pour l’assemblée générale de l’Ambassade de confréries des Hauts-de-France. Qu’ils ou elles - les confréries sont mixtes - représentent le poireau de Verquin, la crevette grise, le haricot de Soissons, la pomme d’amour de Vitry, la moule de Fort-Mahon, l’andouillette de Cambrai,  la ficelle picarde d’Amiens, la tarte au libouli ou encore la bière de Tourcoing, chaque membre d’une de ces confréries porte avec fierté une tenue qui fait qu’ils ne passent pas inaperçus lors des événements auxquels ils participent. «Nous ne sommes pas des professionnels, mais des bénévoles qui ont en commun la passion du bon manger, du bon savoir et du bien boire», rappelait en conclusion de cette assemblée générale le président de l’Ambassade de confrérie des Hauts-de-France et membre de la Confrérie de la ficelle picarde, Serge Buchard.

Derrière le folklore, une organisation sérieuse
Plus tôt dans la soirée, l’association est revenue sur un calendrier bien rempli, que ce soit pour elle-même ou les confréries adhérentes. Les plus actives et les fournies en membres peuvent ainsi participer jusqu’à une quinzaine de chapitres d’autres confréries par an ; auxquels on ajoute des présences lors de salons de la gastronomie, marchés de producteurs, des cérémonies officielles ou célébrations. Pour l’Ambassade régionale, son rôle consiste aussi à représenter les confréries des Hauts-de-France auprès du Conseil français des confréries. Le rôle de ce dernier est d’apporter aux associations locales un certain nombre de services : assurance, partenariat avec la Sacem, avec des hôteliers, rappel d’un certain nombre d’obligations... et partage. «Quand une confrérie organise une manifestation, elle doit suivre certaines règles», a ainsi souligné la présidente du conseil français des confréries, Solange Massenavette.
Le site internet du conseil permet, en outre, de trouver les coordonnées de toutes les confréries de France, de compiler les dates de leurs chapitres, de présenter leurs recettes, voire pour certaines, leurs chansons... Derrière un apparent folklore, il s’agit d’un monde finalement bien structuré. Son rôle dans la défense d’un certain nombre de produits locaux est, quant à lui, primordial : «Nous sommes là pour conserver des recettes ancestrales et les transmettre», confie le président de l’ambassade de confréries des Hauts-de-France.

L’écoute attentive de la Région
Montrée du bout de la fourchette par Serge Buchard pour ne pas avoir accueilli les confréries régionales sur son stand lors du dernier salon international de l’Agriculture à Paris, la Région Hauts-de-France s’est toutefois engagée à proposer une rencontre entre elles et l’exécutif régional : «Nous devons regarder comment nous pouvons vous aider, comme nous le faisons avec les agriculteurs», a défendu le conseiller régional Frédéric Nihous, gastronome et, par ailleurs, membre de plusieurs confréries. «Les confréries, a-t-il dit, sont le reflet de ce qui fait l’identité de notre région. Il ne faut pas seulement des producteurs et des produits, il faut aussi des gens pour les faire vivre (…) Nous avons quelques idées pour accompagner les confréries. Il faut maintenant que l’on travaille le sujet.» Et chacun de rejoindre ensuite un buffet où quelques spécialités attendaient d’être partagées.


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