Bovins viande
À l’AG d’Elvéa, la filière fait corps autour des éleveurs
Face à la décapitalisation, la filière bovins viande a affiché sa solidarité à l’assemblée générale d’Elvéa le 29 juin au Mans. Tout en s’efforçant de tracer des perspectives encourageantes, entre engraissement des jeunes bovins et démarches bas carbone.
Face à la décapitalisation, la filière bovins viande a affiché sa solidarité à l’assemblée générale d’Elvéa le 29 juin au Mans. Tout en s’efforçant de tracer des perspectives encourageantes, entre engraissement des jeunes bovins et démarches bas carbone.
![La filière viande bovine doit notamment faire face à l’importation.](https://medias.reussir.fr/action-agricole-picarde/styles/normal_size/azblob/2023-11/head-of-cow-g152bb64f6_1280_ok.jpg?itok=vPGDxH7v)
Négociants, marchés aux bestiaux, abatteurs... Le 29 juin au Mans, l’assemblée générale d’Elvéa France (réseau d’organisations de producteurs) a été l’occasion de mesurer l’impact de la décapitalisation sur les différents maillons de la filière bovins viande. Un secteur déboussolé par la fonte continuelle du cheptel bovin, à - 3,2 % sur un an en vaches allaitantes et à - 2,5 % en vaches laitières, selon les derniers chiffres au 1er mai de l’Institut de l’élevage (Idele). Hormis les éleveurs eux-mêmes, les plus inquiets semblent être les opérateurs de l’abattage-découpe. Interpellé par l’assistance, Dominique Guineheux, du groupe Bigard, reconnaît que «les industriels subiront les conséquences de la baisse de production : il y aura des outils à fermer».