Le marché exigera une réduction dans «cinq ou dix ans»
Le président de la commission Environnement à l’APCA, Didier Marteau, a affirmé, le 30 novembre, à l’Assemblée nationale, que la réduction des pesticides est «dans l’air du temps». «Le marché, demain, exigera une réduction des phytos» et cela «à cinq ou dix ans», mais «pas vingt ans», a-t-il dit, auditionné par la mission d'information sur les produits phytopharmaceutiques. Un basculement qui interviendra «en premier, sur les désherbants», a ajouté Didier Marteau. «Les viticulteurs l’ont compris, ils se sont tous engagés. Très vite, les productions légumières vont chercher des solutions, c’est déjà le cas sur des petites parcelles. Et les grandes cultures, ça suivra.» D’après ses chiffres, 25 à 30 % des agriculteurs sont déjà engagés dans une démarche de progrès sur l’utilisation des phytos. Un tiers «regarde et est très intéressé» pour les réduire. «Un autre tiers ne veut pas bouger», a-t-il indiqué.